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Les Bleus plongent la dans le noir absolu

Quelques heures seulement après la deuxième place des Françaises dans le relais féminin, les hommes ont eu l’occasion de réaliser un doublé de deuxièmes places assez retentissant. Mais c’est bien connu ; les rêves n’existent pas pour la FFL en biathlon.

Eric Perrot met Johannes Boe dans sa poche

Premier titulaire de l’équipe de , Fabien Claude commet une petite erreur, et passe le relais à Quentin Fillon-Maillet à seulement six secondes de la Norvège. Et QFM n’hésite pas à faire exploser Tarjei Boe en vol sur le pas de tir, avec deux pioches pour l’aîné de la fratrie. Le Français repart avec 22 secondes d’avance, et passe le relais avec même 27 secondes d’avance. Nous avons déjà vécu une course plus rassurante de la part de nos relayeurs français.

D’un seul coup, Eric Perrot dilapide toute son avance et repart avec Johannes Boe. Une affaire bien menée. Mais on a à peine le - de se pavaner devant la course que le Français nous fait ravaler notre bonne humeur. Sur le deuxième tir, c’est Johannes Boe qui craquait sous la pression de Perrot, et commettait trois fautes, à la limite de la ronde de pénalité. Heureusement, le Norvégien ne va pas tourner, mais pointe à 18 secondes du Français. Ça pique.

Il n’y aura pas de remake de Jacquelin – Soerum en biathlon

Avant de passer le dernier relais à Émilien Jacquelin, Éric Perrot lui réserve une petite surprise ; cela amène le souffle de la Norvège dans sa nuque. En effet, le Français a fait exploser ses 18 secondes d’avance dans le seul dernier tour. Merci pour ce geste. Et Jacquelin sublime cette offrande en commettant deux nuls, ce qui permet à Vebjoern Soerum de voler devant. L’alignement des planètes semble optimal.

Mais décidément, on ne peut compter sur personne en biathlon, pas même sur les Norvégiens. Soerum réussit son dernier tir et s’allume sur l’anneau de pénalité, sortant à 15,6 secondes du Français. Alors bien sûr, le savoureux souvenir du relais mixte de Kontiolahti refait surface, lorsque Soerum repartait 14,6 secondes derrière Jacquelin, rattrapant finalement le Français à seulement quelques mètres de la ligne d’arrivée. Autant vous le dire tout de suite ; il y a beaucoup d’espoir dans nos locaux.

Mais Émilien Jacquelin n’est pas dupe cette fois, et creuse son avance pour offrir la victoire à l’équipe de France. Un succès qui intervient au lendemain de sa chute fatale lors de la poursuite. Les journées se suivent mais ne sont décidément pas les mêmes en biathlon.

 
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