Les handballeurs de l’USAM ont participé à une formation à la gestion du stress encadrée par la gendarmerie du Gard. Au programme : simulations, fausses attaques et activité physique intense.
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Des bombes, des explosions et même un hélicoptère. Amusant comité d’accueil des handballeurs de l’USAM. Ici, ils viennent faire un stage pour affronter un stress extrême, dans la peau d’un policier.
Premier exercice : aller arrêter un criminel. Mais l’opération tourne mal. Un participant simule une blessure. Difficulté supplémentaire, la voiture est en panne.
Tout ce scénario sert à renforcer l’esprit d’équipe. “Là, nous sommes comme une sorte de commando. La chose la plus importante est l’équipe et c’est de ne jamais laisser tomber un gars de votre équipe ! Lorsqu’une personne est blessée, vous devez la ramener à la voiture. C’est quelque chose qui peut être utile pour les matchs», note Guéric Vincent, ailier gauche de l’USAM.
Activité physique intense, pompes : pas facile de garder l’esprit clair quand on est en difficulté.
Pour cet autre exercice, malgré la fatigue, il ne faut pas perdre ses moyens. “C’est compliqué de rester concentré sur l’objectif, car on a un problème de temps et des perturbations avec le bruit. C’était un peu dur, surtout à la fin», confie Wesley Pardin, gardien de l’USAM.
L’objectif ici est de gérer le stress en période de forte pression. Comme dans une finale très serrée.
“En fin de match, on peut manquer de lucidité, à cause de la fatigue et de la pression par exemple. Et il faut garder son sang-froid pour prendre les bonnes décisions à ce moment-là. Donc ces exercices nous aident », confirme Luc Tobie, latéral droit de l’USAM.
Pour sceller ce partenariat, 30 gendarmes ont été mobilisés. “L’idée est de les initier au stress, peut-être un peu différent de celui qu’ils connaissent en compétition, et nous leur expliquons les méthodes développées pour gérer ce stress. conclut Eric Painset, commandant en second de la gendarmerie du Gard.
Écrit avec Clara De Antoni
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