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“Ce n’est pas le club qui me ressemble, c’est moi qui fais en sorte de m’intégrer au club”, insiste Christophe Urios, entraîneur de l’ASM Clermont.

L’ASM Clermont Auvergne a remporté son premier match à l’extérieur de la saison face à Lyon. Un soulagement pour l’entraîneur Christophe Urios, qui vise déjà le match contre Castres le samedi 30 novembre.

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Les Jaune et Bleu ont de quoi être fiers. Clermont bat Lyon 22-30, une première victoire à l’extérieur qui fait du bien. L’entraîneur de l’ASM Clermont Auvergne Christophe Urios reprend espoir.

Après la victoire de l’ASM sur le terrain lyonnais, peut-on parler de soulagement ?

Christophe Urios : « En effet, nous sentions que plus les jours passaient, plus nous échouions, plus c’était difficile pour nous. Au-delà des matchs perdus, c’est surtout la façon dont on les a perdus, les scores. Nous n’avons jamais réussi à ramener des points. C’est ce qui fait mal. Même dans ce match, où nous étions encore une fois bien préparés, nous savions ce qu’il fallait faire, nous avons senti pendant le match et dès l’échauffement qu’il y avait une sorte d’empressement, une envie de gagner le match avant qu’il ne commence. . Heureusement, nous avons réussi à gagner ce match, ce qui nous permettra de prendre confiance en nous et de continuer à avancer.

Que pensez-vous de la communion des joueurs avec le public après ce match ?

Christophe Urios : « Ce sont des choses sur lesquelles nous jouons beaucoup, notre territoire, notre public, l’Armée Jaune. On fait beaucoup de choses pour eux et comme j’aime le dire assez souvent, nous ne sommes pas toujours exemplaires et impeccables dans les matches, surtout à l’extérieur cette saison ; Eux, en revanche, sont toujours là, ils sont toujours notre soutien. Il y a beaucoup de gentillesse, même quand les choses ne se passent pas bien. L’idée que les joueurs soient en communion, extrêmement proches, était une bonne idée. C’était effectivement un soulagement, une communion sûrement. Mais plus que ça, c’était pour dire merci.

Pensez-vous que Belleau et Moala sont venus avec un état d’esprit revanchard ?

Christophe Urios : « Mon rôle est d’aider les joueurs, de m’assurer qu’ils en tirent le meilleur parti. Ce n’est pas un match référence, c’est sûr, notamment sur la façon de jouer au rugby. Mais c’est un match référence dans la manière dont nous nous y sommes préparés. Nous avons joué le match que nous avions préparé. Un peu comme Toulon, nous avons eu des matches qui n’étaient pas faciles, qui étaient parfois mal lancés mais, par notre résilience ou notre façon de jouer, au final, nous avons réussi à gagner. C’est le match que nous voulions jouer. C’est le match des combattants. Nous avons appelé la semaine comme ça et je pense que, de la première à la 80e minute, nous nous sommes battus. Parfois avec une grande qualité et précision, parfois un peu moins. Nous n’avons pas toujours réussi à structurer notre jeu, mais l’essentiel est de gagner le match.

Avez-vous modelé ce club à votre image ces 2 dernières années ?

Christophe Urios : « Ce n’est pas le club qui me ressemble, c’est moi qui fais en sorte de m’intégrer au club, ce n’est pas pareil. Mais en fait, pour être bon et être bon, j’ai besoin d’avoir un effectif qui me ressemble. J’ai besoin d’avoir une relation étroite avec mes joueurs. On se dit des choses, on avance ensemble. De plus en plus, je suis à l’aise avec le club, je suis à l’aise avec le staff et à l’aise aussi avec mes joueurs, notamment mes dirigeants. Je vois de bonnes choses.

Que pensez-vous du recrutement d’Harry Plummer ?

Christophe Urios : « C’est une bonne chose pour nous pour l’année prochaine mais nous avons une saison à terminer, nous avons des gens à respecter, les gens qui sont au club. Nous sommes heureux d’avoir Harry car c’est le joueur que nous voulions avoir. Ce joueur que nous avions choisi et que nous sommes en mesure de finaliser est une très bonne chose pour le club. Le problème de cette période de recrutement, c’est l’information qui circule, qui est souvent fausse, mais qui met du grain dans la tête des gars. Ensuite il faut se justifier. C’est une période où on prend des décisions, à savoir « tu restes ou tu ne restes pas », c’est la vie d’une équipe. Je suis habitué à ça. Nous avons fait le pari, avec le club, de dire les choses de la manière la plus transparente possible. Nous prenons des décisions le plus rapidement possible pour que chacun puisse d’abord se respecter, se regarder en face et ensuite surtout trouver des solutions pour avancer.

Y aura-t-il beaucoup de recrutements cette année ?

Christophe Urios : « Non, il n’y a pas un gros recrutement à faire. Nous avons beaucoup de joueurs. Nous avons pas mal de joueurs qui sont en fin de contrat. Nous y travaillons. Si nous parvenons à finaliser les choses comme nous l’espérons, il n’y aura pas beaucoup de recrutement, seulement du recrutement précis, adapté à ce que nous voulons faire, dans le développement de notre équipe et pour la renforcer, tout simplement.

Comment voyez-vous le retour de la Coupe d’Europe ?

Christophe Urios : « Quand je suis arrivé, j’ai senti que la Coupe d’Europe faisait partie du rêve, puisqu’ils ne l’ont jamais gagnée. Moi non plus, donc c’est une ambition forte. Mais avant de parler de Coupe d’Europe, il y a Castres qui arrive, avec tous ses arguments qu’on connaît, à savoir ne jamais baisser les bras.

Une victoire qu’il faudra confirmer la semaine prochaine face à CastresOlympics sur le terrain Michelin.

 
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