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Samuel Montembeault a été abandonné par ses coéquipiers

Samuel Montembeault ne s’en est pas caché. Il a répété à plusieurs reprises qu’il aimerait défendre le filet de l’équipe canadienne qui participera à la confrontation des 4 nations en février au Centre Bell et au TD Garden de Boston.

Nous comprenons cela pour espérer. Puisque le Canada ne développe plus Martin Brodeur, Roberto Luongo ou Patrick Roy, la course est lancée. A 10 jours de la révélation de la composition, l’heure est certainement aux décisions difficiles au sein du staff de l’équipe.

Tout sera pris en compte : les succès passés, les performances depuis le début de saison et le lien de confiance entre les managers et les acteurs de la lutte.

MARTIN ALARIE / JOURNAL DE MONTREAL

Hier soir, Montembeault avait face à lui l’un de ses principaux rivaux : Adin Hill, champion de la Coupe Stanley 2023 et gardien des Golden Knights, dirigé par Bruce Cassidy, l’un des entraîneurs de l’équipe canadienne.

Pauvre Sam ! Il en a mangé un sincère. Il a cédé cinq fois sur 25 tirs, les locaux étant en route vers une défaite 6-2. Martin St-Louis a mis fin à son calvaire après la deuxième période.

C’est à peu près la définition de « ajouter l’insulte à l’injure ». »

Laissé à l’abandon

« Ce n’était pas sa faute. Un but du côté opposé, un but avec la fente ouverte, un deux contre zéro. Même les gardiens qui seront présents au Tournoi des quatre nations n’auraient pas pu arrêter cela, a énuméré l’entraîneur-chef canadien. Je me sentais mal pour Monty. Et je lui ai dit. »

La décision d’envoyer Cayden Primeau devant la cage pour les 20 dernières minutes de jeu était la bonne, même si Montembeault n’a pas grand-chose à se reprocher.

Il a commis une bourde sur le cinquième but, celui de Keegan Kolesar, en ne parvenant pas à contrôler totalement le tir de Zach Whitecloud. Mais à ce moment-là, cela n’allait rien changer au match.

La vérité est que le bon gars de Bécancour a été abandonné par ses coéquipiers au moment où il en avait le plus besoin. Certains grands noms de l’équipe se sont rendus coupables de revirements coûteux et évitables.

“Nous ne l’avons pas aidé du tout”, a admis Kirby Dach. Le nombre de fois où il nous a aidé en se mettant sur la tête… Nous lui devons une. »

Dach, lui-même avec une passe douce, à l’aveugle, hors de la zone, Juraj Slafkovsky, avec un jeu inutilement risqué à la ligne bleue des Golden Knights et Alex Newhook, victime d’un retrait intense de Tanner Pearson, ont permis aux visiteurs d’ouvrir les vannes avec trois buts en un peu plus de deux minutes et quart.

Pendant que Montembeault était martyrisé, Hill ne fut mis à l’épreuve que huit fois.

Des huées méritées

Les joueurs du Canadien se sont retirés au vestiaire sous les huées de la foule. Avec raison.

«Les huées, on les méritait», dit sans détour St-Louis

D’ailleurs, il est difficile de croire que Montembeault n’a pas fait quelque chose de mal à son retour au vestiaire après la deuxième période. Espérons au moins que ses amis s’en soient tirés à moindre coût.

Le Tricolore a marqué deux fois en troisième période. Gracieuseté d’Emil Heineman, en avantage numérique, et de Jayden Struble (deux buts sur lesquels Brendan Gallagher a obtenu une passe).

Bravo pour la vie renouvelée, mais il est probable que les Golden Knights, qui disputaient d’ailleurs un troisième match en quatre soirs, avaient déjà l’avantage sur les Flyers, leurs prochains adversaires.

 
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