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“Il s’enfonce dans ses mensonges, comme s’il nous prenait pour des idiots” – Tout le football

Même au Portugal, l’équipe nationale termine une année 2024 contrastée. Sous Roberto Martinez, la Seleção « essaie de jouer comme une grande équipe », nous dit-on, mais le manque de régularité du manager est clairement critiqué.

Après le match nul contre la Croatie qui signifiait une élimination trop précoce de la Coupe du 2022, Roberto Martinez a démissionné de son poste d’entraîneur des Diables. L’entraîneur espagnol s’est rendu au Portugal en janvier 2023, tandis que Domenico Tedesco l’a remplacé en Belgique.

En fin de compte, l’ancien manager d’Everton et Wigan a été très critiqué chez lui pour plusieurs raisons. Manque de rotation dans l’effectif, manque de transition générationnelle, occasions manquées dans les grands tournois, justifications pas toujours claires, privilèges pour les managers… Martinez avait peu à peu épuisé son crédit malgré des résultats intéressants sur le terrain, et la Coupe du Monde était le coup final.

Au Portugal, Martinez n’a pas changé

Fin 2024, nous avons mesuré la température au Portugal. Bénéficiant de l’une des meilleures équipes individuelles au monde, les Portugais ont enregistré neuf victoires et quatre nuls en seize matches, avec trois défaites. Pas un résultat particulièrement génial. “Ce n’est pas grave, chantez l’hymne”, commente ironiquement Alexandre Carvalho, passionné du football portugais et fondateur du média “Golaco_Tv”, sur .

Nous avons voulu en savoir plus et avons interviewé ce passionné de scoutisme. « La plupart des supporters portugais sont déjà très mécontents de Roberto Martinez. Les gens en ont assez de ses choix illogiques, de son côté politique et de sa position toujours pro-statut à l’égard de l’équipe. Il n’a aucune cohérence dans ses décisions et ses justifications n’ont pas de sens à chaque fois, et il se vautre dans ses mensonges comme s’il nous prenait pour des idiots », nous dit-il.

« Comme une impression de déjà-vu » nous disons-nous, de notre côté. Comme en Belgique, Roberto Martinez ne semble pas en mesure d’assurer la transition générationnelle. « Ronaldo, Ruben Neves, Cancelo, Semedo, Otavio ne font plus partie de la sélection, mais ils sont toujours là. Il privilégie le cursus plutôt que la performance d’un joueur, avec lui il n’y a pas de compétition.”

Dans le même temps, les Portugais réclamaient des espaces au Samu Costa (RCD Majorque) et à trois grands talents du championnat local, à savoir Trincão, Pedro Gonçalves et surtout Geovany Quenda. Au total, durant toute la saison de la Ligue des Nations, ces joueurs sont restés sur le terrain pendant 47 minutes, dont 32 pour le seul Trincão et aucune pour Quenda, un ailier droit de 17 ans considéré comme le plus grand talent actuel du pays de la Ligue, qui pouvait est devenu le plus jeune international portugais de l’histoire dès son entrée en jeu.

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©fotonews

Roberto Martinez perd-il son deuxième défi en tête d’une sélection ?

Quart de finaliste des derniers Championnats d’Europe (éliminé par la aux tirs au but), le Portugal affiche néanmoins un visage relativement séduisant sur le terrain. Cependant, et c’est là l’aspect le plus important, les résultats n’arrivent pas. « Sur le plan sportif, c’est un peu mieux qu’avec Fernando Santos, notamment en termes de contenu. Même si on s’ennuie souvent pendant la plupart des matchs, on voit qu’on essaie de se forger une vraie identité de jeu, et pour une fois, on essaie de jouer comme une grande équipe, avec le ballon et le pressing haut”, poursuit Alexandre Carvalho.

Comme au temps des Diables, Roberto Martinez et son Portugal s’affronteront lors des éliminatoires, face à des adversaires plus gérables. Mais quand la route monte, les problèmes reviennent… « Nous parvenons à gagner assez facilement les matchs de qualification pour les Championnats d’Europe ou la Ligue des Nations, alors qu’avec Fernando Santos, nous luttions contre n’importe quelle équipe. Mais au final, ils viennent d’un championnat européen moyen, gagner contre des équipes comme le Luxembourg, c’est positif, mais ça ne rapporte pas grand-chose.”

A son tour, et de la même manière qu’ici, le Portugal découvre la « touche Martinez ». La Seleção portugaise sera sans doute parmi les premiers outsiders à remporter la finale, en 2026, mais l’Espagnol ne doit pas manquer l’occasion d’écrire l’histoire, comme en Belgique, qui là aussi possède le meilleur terrain fertile pour l’histoire des derniers développements de le Village.

 
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