Un succès inattendu pour Dams, qui imaginait passer la saison avec l’équipe B d’Eindhoven, en D2 néerlandaise, avant de se concrétiser grâce à une série de blessures. Une histoire de Noël en avance pour un garçon qui ne ressemble pas à un footballeur typique. C’est même le contraire du cliché. “Je reste calme avec tout çadit-il avec un calme surprenant. Parfois, je suis nerveux au quotidien, mais sur le terrain, je suis calme depuis le début de la saison. Oui, même en Ligue des Champions puisque Ousmane Dembélé est mon adversaire direct. Il est fort, c’est le meilleur que j’ai jamais affronté avec Achraf Hakimi qui était sur l’aile parisienne.”
Pourquoi devrais-je quitter ma famille d’accueil ? Ils habitent à 5 minutes du club, c’est pratique.
Mais Dams a réalisé un match solide, comme il le fait presque à chaque fois. Le PSV quitte le Parc des Princes sur un score nul et le jeune Belge rentre chez lui à Eindhoven. Enfin, presque à la maison. “Je vis depuis longtemps dans une famille d’accueil. Lorsque le PSV m’a vu à l’âge de huit ans à Anvers, je suis d’abord resté chez mes parents qui m’accompagnaient tous les jours. Ensuite, l’entreprise m’a placé dans une famille et j’y suis toujours aujourd’hui. »
Dans le noyau A du PSV, il est évidemment le seul à ne pas avoir décollé. “C’est amusant dans le vestiairedésolé Dams. Mes coéquipiers se moquent souvent de mon retour dans ma famille d’accueil après l’entraînement. Mais pourquoi devrais-je partir ? Ils habitent à cinq minutes du centre sportif et ont toujours été très gentils avec moi. Je m’y sens bien. Je viens régulièrement au club à vélo quand il ne pleut pas. Sinon je roule avec une Golf que j’ai achetée. Non, je n’ai pas reçu de BMW, même si la marque fournit le club.
Mes amis et ma famille me parlaient de ma sélection chez les Diables quand Seys s’est blessé, ça les a plus inquiétés que moi.
Il faut dire que Dams ne s’est pas laissé chouchouter par le PSV. Au printemps dernier, quelques semaines avant l’expiration du contrat, la direction lui avait proposé une prolongation d’une saison pour continuer à jouer dans l’équipe B, sans avantages en nature et avec un salaire très bas. Mais son explosion provoque une situation incongrue dans le football moderne : un talent de vingt ans dont la valeur marchande a décuplé (de 350 000 euros cet été aux 3,5 millions d’euros actuels selon Transfermarkt) et qui expirera en juin.
Visiblement, de nombreux clubs des ligues majeures déambulent depuis plusieurs semaines autour des Dams, sur les traces du deal en or. Mais là aussi le gaucher de 1,82 m se démarque par sa réaction. “Je veux rester au PSV ; C’est mon club. Enfin un de mes deux clubs. Même si je suis parti quand j’avais huit ans, je reste aussi fan d’Anvers. Toute ma famille soutient ce club. Monétiser ma bonne saison et ma situation contractuelle ? Eh bien, je n’y pense pas vraiment. J’espère juste que les négociations entre mon agent et la direction se dérouleront bien et qu’un accord pourra être trouvé. Je ne suis pas du genre à appeler mon manager tous les jours.
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Pourtant, ce nouveau contrat pourrait changer sa vie, financièrement. “Oui, je pourrais emménager dans un appartement mais nous verrons. Je veux juste continuer à jouer et tout le reste ne me dérange pas.”il répond avec une fraîcheur déconcertante. Et l’histoire aurait pu être encore meilleure. Dams n’a pas été loin d’une convocation directe chez les Devils. “J’étais en présélection A avant d’être recruté chez les U21. Et quand Seys s’est blessémes proches m’ont appelé et m’ont dit que je pouvais être ramené. Je pense que ça les a plus dérangés que moi (sourire).»
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