« Notre objectif est de valider cette victoire par une autre victoire à Perpignan. Notre intention est d’y aller pour prendre quatre ou cinq points. Dès que le succès contre Castres s’est confirmé, Michael Ruru est immédiatement passé à l’objectif suivant.
Il faut dire que ce déplacement en pays catalan pourrait constituer le premier tournant de la saison du RC Vannes en Top 14.
En cas de victoire, le RCV échapperait très probablement à la dernière place à l’issue du premier bloc de neuf matches. A l’inverse, une défaite relèguerait les Morbihannais à au moins six points de retard sur l’USAP, en cas de bonus défensif.
Car Perpignan, avant-dernier budget de l’élite juste devant Vannes, est sûrement le principal concurrent au maintien. Et il s’apprête à recevoir des Bretons handicapés par 14 blessures (Tuilagi, Dubois, McIntyre, van Tonder, Sobela…) et une suspension (Naqalevu).
« L’opportunité de terminer avec succès le bloc
C’est une belle opportunité de décrocher une première victoire à l’extérieur en Top 14. “Nous avons la possibilité de réussir dans le bloc, très clairement, par rapport à ce que nous pouvions estimer en début de saison”, a confié Jean-Noël Spitzer à une conférence de presse. Pour l’instant, je pense qu’on a fait le minimum pour ne pas se laisser décevoir. Et dans cette logique de rester dans la course, effectivement, encore faut-il gagner.
Même si à Aimé-Giral, poussés par un public en mouvement, les Perpignanais ont l’habitude de se sublimer. Ils y ont remporté 13 de leurs 15 derniers matches de Top 14. Le RC Vannes n’y a jamais gagné, s’inclinant lors de ses quatre déplacements en Pro D2.
“Ils sont arrivés il n’y a pas si longtemps et donc peut-être qu’ils nous respectent plus que les autres clubs”, a poursuivi l’entraîneur breton. On aurait pu faire le braquage au Stade Français parce que, je pense, ils ont manqué de considération pour nous, ils n’étaient pas en état de vigilance. Je ne pense pas que ce sera le cas à Perpignan.
« Une équipe réputée pour sa robustesse »
“C’est une équipe réputée pour sa solidité, pour son combat, pour son agressivité”, a expliqué Karl Chateau, qui a joué à l’USAP entre 2013 et 2021. D’autant plus lorsqu’ils sont dans cette situation (13e de Top 14), ils accentuent ces caractéristiques. Si nous les laissons faire, nous pourrions être confrontés à une grande déception.
Les Vannais sont prévenus. Il faudra répondre à l’intensité imposée par les Catalans. On pouvait craindre de la fatigue pour ce neuvième et dernier match du premier bloc et une semaine après l’énorme sursaut d’énergie contre Castres. Mais Spitzer a réfuté cette possibilité. « Je ne me sens pas fatigué. Les joueurs sont sortis endommagés du match contre Castres mais on n’a repris que mardi pour se régénérer. Et il y a très peu de joueurs contre lesquels nous avons l’impression d’avoir tenté notre chance jusqu’à présent. »
Il n’y aura donc aucune excuse pour les Vannais, conscients qu’il existe une opportunité d’avoir un grand impact.
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