L’Université Sidi Mohammed Ben Abdallah de Fès (USMBA) a récemment organisé un colloque international sur « Le mouvement sportif : équité, égalité, intégrité » à l’occasion de la Journée internationale de la fille.
Lancé l’Association internationale pour l’éducation physique et le sport des filles et des femmes (IAPESGW), l’Observatoire mondial de l’égalité femmes-hommes et du sport, l’Agence marocaine antidopage (AMAD) et l’Association Nationale Femme Physique Activité et Sport (ANFAPS) ), « cet événement vise à sensibiliser les entraîneurs et décideurs des sciences du sport à l’importance de l’éducation physique et sportive des filles, dans un contexte d’égalité et d’équité entre les filles et les garçons », précise Abdelmajid Gouzi, coordinateur du colloque. Animée par des experts internationaux, la réunion a également été l’occasion d’échanger des expériences enrichissantes et des bonnes pratiques, mettant en avant les progrès et les défis persistants du secteur. Des interventions significatives d’éminents professeurs et experts ont permis d’identifier des recommandations clés, regroupées sous le titre « Appel de Fès ».
Annonce qui contient dix recommandations brillamment conçues pour faire « triompher le sport ». Il s’agit notamment d’établir des politiques nationales et internationales pour soutenir la participation des filles et des femmes dans tous les domaines du sport, y compris des quotas de représentation féminine dans les organes décisionnels sportifs et des mesures pour lutter contre les stéréotypes, de financer des campagnes promotionnelles pour soutenir la participation des femmes dans le sport et accroître sensibilisation aux questions d’égalité des sexes. Les participants recommandent également le développement de programmes de formation permettant aux filles et aux femmes d’accéder à des postes de direction dans les organisations sportives. “Il faut analyser les données relatives à la visibilité des athlètes féminines dans les médias et sur les réseaux sociaux pour mettre en évidence les écarts avec leurs collègues masculins, et mettre en place des incitations fiscales pour les entreprises qui soutiennent financièrement le sport féminin”, estiment les experts.
Ils appellent également à une promotion plus active des événements sportifs féminins afin d’attirer des sponsors, démontrant leur valeur et leur potentiel de rentabilité, ainsi qu’à renforcer les lois contre la discrimination, le harcèlement et la violence à l’égard des femmes dans le sport. Enfin, nous vous rappelons que « l’Appel de Fès » sera soumis aux institutions nationales et internationales. Et ce, afin de renforcer les politiques d’égalité et d’inclusion des filles et des femmes dans le sport. « En attendant, nous envisageons d’organiser des ateliers, des débats ouverts et des événements pour sensibiliser les communautés rurales aux avantages de la participation des femmes au sport », explique Abdelmajid Gouzi.
Et de conclure : « nous encouragerons l’inclusion de programmes scolaires qui enseignent les valeurs d’égalité, de respect et les bienfaits du sport pour tous, et nous organiserons des programmes éducatifs pour sensibiliser aux risques et aux effets négatifs du dopage sur la santé. en s’intéressant aux pathologies liées au dopage.
YSA
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