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Le Journal Saint-François | Nouvelles accusations à caractère sexuel pour Yan Lecompte

Déjà visé par diverses accusations à caractère sexuel portées contre lui au printemps dernier, Yan Lecompte a comparu de nouveau devant le tribunal criminel, mercredi 2 octobre, relativement à des infractions à caractère sexuel contre des victimes mineures.

L’arrestation de l’homme de 48 ans de Salaberry-de-Valleyfield a été confirmée par la Sûreté du Québec jeudi matin.

« Yan Lecompte a comparu le 2 octobre au palais de justice de Salaberry-de-Valleyfield. Il fait face à des accusations d’agression sexuelle, de contact sexuel, d’incitation aux attouchements sexuels, de leurre, de mise à disposition de matériel sexuellement explicite à un mineur, de production et de possession de pornographie juvénile, d’exhibitionnisme, de voyeurisme et de harcèlement criminel.

Ces accusations découlent d’événements survenus entre 2010 et 2023 et l’enquête tend à démontrer que le suspect aurait pu faire d’autres victimes, précise-t-on.

Selon nos informations, le procès-verbal analysant les données trouvées dans le téléphone portable de l’accusé devait être déposé hier au tribunal, ce qui pourrait constituer une preuve conduisant à de nouvelles victimes. Selon l’acte d’accusation déposé au tribunal par le procureur Me Kim Émond, 6 nouvelles victimes présumées se sont manifestées à la police, dont certaines avaient moins de 16 ans, pour des actes commis principalement à Salaberry-de-Valleyfield.

Yan Lecompte demeure détenu et reviendra en cour le lundi 7 octobre pour son enquête sur sa mise en liberté.

Par ailleurs, puisque plusieurs victimes ont été identifiées, la structure de gestion des enquêtes sur les crimes en série (GECS), coordonnée par la Sûreté du Québec, a été déployée, rapporte-t-on. Il s’agit d’une structure de commandement unifiée dans laquelle les services policiers du Québec travaillent en partenariat pour identifier et arrêter rapidement les crimes commis par des prédateurs. Cette coordination provinciale permet donc de mutualiser les ressources policières et vise à mieux protéger les victimes.

Quant à la première victime à l’origine des accusations en avril dernier, dont l’identité ne peut être dévoilée, elle avait 12 ans au début de sa relation avec Lecompte et ce contact se serait poursuivi pendant une dizaine d’années. On ne sait pas dans quel contexte leurs liens se sont développés. Lecompte était également moniteur dans une école de conduite.

Yan Lecompte est également impliqué depuis longtemps dans le monde des régates à Valleyfield, notamment comme pilote dans la classe Formule 2500. Mais c’est surtout son implication au sein du club CampiAgile qui retient l’attention puisque cela l’a amené à être en contact avec de nombreuses jeunes filles.

La Sûreté du Québec rappelle qu’en tout temps, le public peut également transmettre des informations de manière confidentielle au Centre d’information criminelle de la Sûreté du Québec au 1 800 659-4264.

 
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