News Day FR

Le nageur biélorusse Ihar Boki, détenteur d’un record sous bannière neutre

>

Ihar Boki sur le podium après sa victoire sur le 200 m quatre nages, le 3 septembre 2024, à Paris La Défense Arena. Andrew Couldridge / REUTERS

Ihar Boki est désormais le chercheur d’or le plus titré de l’histoire des Jeux paralympiques. En six jours, dans la salle de la Défense de Paris, le nageur biélorusse a ajouté cinq médailles d’or à sa collection débutée aux Jeux de Londres en 2012, désormais riche de 21 titres.

Lire aussi | Jeux paralympiques 2024 : le cycliste Alexandre Léauté sacré en poursuite ; la taekwondoïste Djelika Diallo médaillée d’argent après sa défaite en finale… Revivez la deuxième journée des épreuves

Ajoutez à vos sélections

Mardi 3 septembre, personne n’a fait trembler le double tenant du titre sur 200 m quatre nages individuel (catégorie S13, réservée aux malvoyants) : Boki a touché le mur (2 min 02 s 03) – record du monde de surcroît – devant le Français Alex Portal (2 min 06 s 66) et le Russe Vladimir Sotnikov (2 min 06 s 66). Le « Phelps biélorusse » s’était déjà montré intouchable sur 400 m nage libre, 100 m dos et 50 m nage libre. Sur 100 m papillon le 29 août, Portal a bien failli faire tomber le tsar, mais l’or lui a filé entre les doigts, à la ligne de touche.

« Il a des qualités aquatiques monstrueuses dans toutes les nages, 21 médailles d’or aux Jeux, c’est fou. D’un côté je suis super fier de pouvoir nager avec un mec comme ça qui me pousse à tout donner, de l’autre côté, parfois je m’énerve un peu, a admis mardi soir, avec un rire nerveux, Portal, 22 ans, qui a conclu ses Jeux avec une quatrième médaille (trois d’argent, une de bronze), à ​​chaque fois battu par son aîné (30 ans). Mais je suis convaincu qu’un jour je l’aurai, même s’il est ultra fort, il n’est pas intouchable.

Lire aussi | Article réservé à nos abonnés Jeux Paralympiques 2024 : Ugo Didier et Alex Portal lancent la quête de médailles de la natation française

Ajoutez à vos sélections

Depuis plus d’une décennie, le nageur de 1,90 m règne en maître dans sa catégorie, polyvalent dans les quatre nages. Dans son pays, « la torpille de Babrouïsk », l’un de ses surnoms, est décorée de l’Ordre du Mérite de la Patrie et arbore un timbre à son effigie.

Mais depuis le début des Jeux paralympiques, Ihar Boki n’a pas le droit d’entendre son hymne national, ni de voir le drapeau biélorusse vert et rouge hissé lorsqu’il monte sur le podium. A la place, le public voit un drapeau blanc sur lequel est inscrit l’acronyme NPA (Neutral Paralympic Athlete) pendant que l’hymne paralympique est joué. « Bien sûr, c’est un peu triste de ne pas voir votre drapeau, mais tout le monde nous connaît, tout le monde nous soutient », L’athlète, vêtu d’un survêtement de couleur lilas neutre, a été évacué vendredi devant trois journalistes dont Le mondeSes victoires ne sont pas non plus comptabilisées dans le tableau des médailles.

Quatre-vingt-seize athlètes russes et biélorusses aux Jeux

Officiellement, le Biélorusse ne représente pas son pays à Paris. La Russie et son alliée la Biélorussie n’ont pas reçu d’invitation formelle aux Jeux olympiques et paralympiques depuis l’invasion de l’Ukraine en février 2022.

Il vous reste 54.15% de cet article à lire. Le reste est réservé aux abonnés.

 
For Latest Updates Follow us on Google News
 

Related News :