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La malédiction de Timothée Adolphe, toujours privé d’or, continue

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Jeffrey Lami réconforte Timothée Adolphe, le guide et sprinteur qui a terminé deuxième du 400 m, T11, à Saint-Denis (Seine-Saint-Denis), le 1er septembre 2024. STEPHANIE LECOCQ / REUTERS

Un supposé support sur la ligne intérieure du couloir lors du 400m en 2016 – qui selon lui n’existe pas « aucune image » –, une blessure la même année en demi-finale du 100 m qui a ruiné ce qui devait être « une formalité » et le lien qui a glissé du poignet de son guide à 45 centimètres de la ligne alors qu’il menait sa série du 400 m en 2021. Toutes ces mésaventures sont arrivées à Timothée Adolphe lors des Jeux paralympiques.

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A Paris, dimanche 1est En septembre, il était le grand favori de la catégorie T11 pour les malvoyants, où il avait dominé les manches et les demi-finales. Et alors que lui et son guide Jeffrey Lami se dirigeaient enfin vers une victoire tant attendue, le concurrent vénézuélien Enderson Santos Gonzalez s’est imposé in extremis, battant son record personnel et gâchant la fête du Français (50,58 secondes contre 50,75 secondes pour le Tricolore). « C’est beaucoup de déception et de frustration. Nous ne faisons pas la course que nous voulions. J’étais le maillon faible du duo.reacted Timothée Adolphe. Nous avions annoncé que nous visions l’or. Nous voulions être à la hauteur des attentes du public.

Huit ans, trois tentatives et une série de malchances qui font presque de lui l’équivalent sportif du personnage de Pierre Richard dans La Chèvre : « Pendant un instant, le guépard blanc [le surnom donné par son ex-coach burundais Arthémon Hatungimana] transformé en chat noir”il a plaisanté à la mi-août dans une interview avec Monde.

Une quête qui l’obsède

Au Stade de France, le sprinteur français n’avait qu’un seul objectif : briser sa malédiction paralympique en remportant enfin sa première médaille d’or. Une quête qui l’obsède. En 2019, ce rappeur amateur en a même parlé dans sa chanson Olympe : « Mon rêve n’est pas mort, celui de gagner l’or. J’effacerai mes chutes en mettant la gomme. »

Cinq ans plus tard, Timothée Adolphe, sextuple champion d’Europe et champion du monde 2019, n’a toujours pas inscrit à son palmarès le titre qui couronnerait son incroyable carrière. La soirée a pris une tournure étrange lorsque le podium a été reporté à lundi, suite à une plainte déposée par le clan français, pour un remorquage de leur athlète par le guide vénézuélien. Elle a été refusée, tout comme le recours, par les commissaires de course. En vérité, le principal intéressé n’en voulait pas lui-même : « Nous savons qu’une disqualification est traumatisante, nous ne la leur souhaitons pas. »

Les rêves de titre ne sont pas encore terminés, puisque jeudi 5 septembre, il devrait avoir une nouvelle chance en finale du 100 m. Une épreuve dont il est le vice-champion en titre et où il est aussi le favori avec le meilleur temps des engagés en 2024, 11,05 secondes. On n’ose plus rien prédire, peut-être le meilleur moyen d’éviter le mauvais sort.

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