Qu’ils visent la victoire ou qu’ils cherchent « simplement » à retrouver des sensations, tous les athlètes parlent d’une même voix lorsqu’ils évoquent ce rendez-vous toujours particulier qu’est Kitzbühel. “C’est un rêve, un mythe et la descente la plus difficile au monde.” Sur la Streif, chacun a sa propre anecdote. « Personnellement, ce qui me frappe à chaque fois, c’est le silence qui règne dans la cabine de départ », souffle Arnaud Boisset. « Eh bien, ce n’est même pas une cabane, c’est un bâtiment ici. De toute façon, même s’il y a toujours beaucoup de monde, personne ne parle. C’est une forme de respect pour le monument qu’est la Streif et la bataille qui nous attend.»
Une bataille au terme de laquelle les Suisses espèrent triompher. Leur dernier succès à Kitzbühel remonte à la victoire de Beat Feuz en descente en 2022. S’il s’impose samedi, Marco Odermatt succédera également à Didier Défago, le dernier Suisse à avoir signé le doublé Wengen-Kitzbühel en descente en 2009.
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