il verse tout son cœur

Mike Matheson en a assez.

Depuis plusieurs mois, le défenseur québécois des Canadiens de Montréal vit sous une pression constante, exacerbée par les critiques incessantes sur les réseaux sociaux.

Après une performance difficile contre le Lightning de Tampa Bay, les attaques contre lui ont repris, lui rappelant douloureusement qu’il est devenu le mal-aimé du Tricolore depuis l’arrivée de Lane Hutson.

Lassé de devoir sans cesse prouver sa valeur et de voir son nom traîner dans la boue au moindre faux pas, Matheson décide de vider son cœur.

“C’est très difficile quand vous ouvrez votre téléphone portable et qu’il y a une centaine de personnes qui vous disent que vous allez mal”, a-t-il reconnu devant les journalistes après l’entraînement de mercredi, journée qui, ironiquement, coïncidait avec une discussion sur la santé mentale.

Un aveu cru, qui montre à quel point la pression est devenue insupportable pour le défenseur montréalais.

Matheson sait qu’il a perdu sa place en avantage numérique en grande partie à cause des critiques incessantes des partisans en début de saison.

Accusé de ralentir le « power play », de ne pas être un véritable quarterback, et même d’être un obstacle au développement de Hutson, il a dû accepter une rétrogradation qui lui a été imposée tant par Martin St-Louis que par la pression populaire. .

Et pourtant, même s’il a rebondi avec de solides performances ces derniers temps, il n’a pas le droit à l’erreur.

Juste un match difficile, comme celui contre Tampa, et les critiques sont revenues.

Sur les réseaux sociaux, les supporters n’ont pas hésité à le qualifier de « fardeau », de « passager clandestin » et de « joueur fini ».

Une situation qui lui pèse énormément.

“Parfois, il est facile d’oublier que nous sommes des êtres humains”» ajouta-t-il, les traits tirés par l’épuisement mental que génère cette pression constante.

Le défenseur n’a pas caché sa frustration face à cette situation. Lui, un Montréalais fier de porter le maillot du CH, se sent aujourd’hui incompris et injustement montré du doigt.

Il en a assez de devoir faire face à des critiques qui, selon lui, ne reflètent pas la réalité de son engagement dans l’équipe.

Matheson sait qu’il n’est pas parfait, mais il est convaincu qu’il apporte toujours une valeur significative à l’équipe défensive.

“On est un peu trop concentrés sur ces sujets-là”a-t-il résumé, exprimant son souhait que les joueurs de hockey, mais aussi les gens en général, prennent du recul par rapport au monde impitoyable des réseaux sociaux.

Cette toxicité omniprésente est devenue une source de stress qui va bien au-delà du hockey.

Martin St-Louis, toujours soucieux du bien-être de ses joueurs, a reconnu la difficulté de gérer cette pression médiatique constante.

“Je leur demande de ne pas regarder ça, autant que possible”dit-il.

Mais malgré ces conseils, Matheson, comme tant d’autres, ne peut s’empêcher de constater les critiques, les insultes et les spéculations sur son avenir.

« Pour être dans une bonne position, pour faire les choses que vous devez faire pour atteindre votre plein potentiel, vous devez mettre des écouteurs et des œillères »a ajouté l’entraîneur-chef, conscient qu’il est difficile pour un joueur de fermer les yeux sur ce qui se dit de lui dans une ville aussi intense que Montréal.

Matheson n’est pas seulement en guerre contre les commentaires en ligne, il doit également faire face à la réalité du vestiaire.

L’arrivée de Lane Hutson change la donne. Hutson est jeune, dynamique et considéré comme l’avenir de l’équipe sur la ligne bleue, un avenir qui ne semble pas inclure Matheson à long terme.

Ce sentiment d’être progressivement écarté, malgré ses efforts, ronge le défenseur de l’intérieur. Il en a assez de devoir sans cesse prouver qu’il mérite sa place dans cette équipe, fatigué de voir son rôle diminué sans explications claires, fatigué d’être perçu comme un problème plutôt que comme une solution.

Après tout, il reste le défenseur le plus utilisé de son équipe. Mais les fans le traitent comme rien.

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Matheson devra trouver rapidement un moyen de faire face à cette pression, car les critiques ne cesseront pas. S’il veut regagner la confiance des supporters et de son entraîneur, il n’aura d’autre choix que de continuer à livrer des performances impeccables et à faire taire le bruit ambiant.

Mais le chemin est compliqué et il sait que le moindre faux pas sera amplifié et scruté.

Reste à savoir si le Canadien choisira de lui donner une véritable seconde chance ou s’il deviendra, comme tant d’autres avant lui, une victime de la machine impitoyable qu’est le hockey à Montréal.

Pour l’instant, Matheson essaie de s’accrocher à l’espoir que, malgré les critiques, il pourra encore prouver qu’il appartient à cette équipe.

Mais il est plus clair que jamais que la bataille est loin d’être terminée.

La situation actuelle de Mike Matheson affecte non seulement le joueur, mais aussi son entourage, notamment sa femme, qui doit faire face chaque jour au torrent de critiques dirigées contre son mari.

Vivre à Montréal, une ville où le hockey est bien plus qu’un simple sport, signifie être constamment sous les projecteurs.

Chaque prestation est sans relâche scrutée, analysée et commentée, et lorsque les résultats ne sont pas à la hauteur des attentes, la pression devient insupportable.

Pour la famille Matheson, ce climat doit être particulièrement éprouvant. Se réveiller chaque matin en sachant qu’une partie du Québec est gratuitement en colère contre son homme, parfois avec une virulence injustifiée, est un fardeau que peu de gens peuvent vraiment comprendre.

Ce qui est encore plus difficile à accepter, c’est que Matheson a été et demeure un élément clé de la défense canadienne.

Il ne marque peut-être pas autant de points que les autres, mais son apport défensif et son expérience sont essentiels à la stabilité de l’équipe.

Pourtant, il semble que son rôle soit constamment minimisé, comme si ses efforts en coulisses n’avaient pas d’importance.

On oublie trop souvent que derrière le sportif il y a un être humain, un mari, un père, qui donne tout pour son équipe, même lorsque les critiques pleuvent.

Son épouse doit endurer chaque attaque, chaque commentaire négatif, tout en soutenant son mari du mieux qu’elle peut et en prenant soin de ses enfants, avec une force et un courage admirables.

Mais combien de temps pourra-t-elle tenir face à cette pression éternelle ?

Voir l’homme qu’elle aime donner corps et âme pour la Canadienne, tout en étant critiqué à outrance et souvent gratuitement, doit être une épreuve particulièrement difficile.

Matheson, malgré les hauts et les bas, demeure un leader important au sein de cette équipe. Son implication, son leadership discret et sa présence dans le vestiaire font de lui un joueur indispensable.

Il mérite d’être reconnu à sa juste valeur, et non d’être constamment pointé du doigt pour des erreurs qui, en fait, font partie du sport.

Il est temps que les partisans se rendent compte que derrière chaque maillot du Tricolore, il y a une famille qui subit les contrecoups des critiques et qui, en silence, subit la pression avec lui.

Aujourd’hui, on le sentait nerveux. Pas le défenseur de la LNH, mais l’être humain.

L’homme, habituellement si calme et professionnel, montrait une fatigue émotionnelle indubitable.

Ses yeux, son ton, tout dans son attitude criait profondément.

Il ne s’agissait plus seulement de hockey, mais d’un homme qui se battait pour garder la tête hors de l’eau dans un océan de critiques sans fin.

Derrière chaque passe, chaque présence sur la glace, il y a un poids invisible, une pression qui dépasse le cadre du sport et qui, aujourd’hui, semblait sur le point de l’écraser.

Les réseaux sociaux peuvent en effet alourdir un homme… et sa famille…

 
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