Samuel Montembeault a répondu de la meilleure des manières à ceux qui, ces derniers jours, ne voyaient en lui qu’un gardien en sursis, Hockey30 inclus.
Au Québec, de plus en plus de gens proclamaient haut et fort que Jakub Dobeš devait devenir le gardien numéro un des Canadiens de Montréal.
Des personnalités influentes comme Tony Marinaro avaient déclaré sans détour qu’elles avaient plus confiance en Dobeš qu’en Montembeault.
Et qu’en est-il des journalistes qui ont exigé que le jeune gardien tchèque, toujours invaincu depuis cinq titularisations, mérite plus d’opportunités ?
Mais hier soir, face au Lightning de Tampa Bay et à son entraîneur-chef Jon Cooper – celui-là même qui le dirigera avec Équipe Canada – Montembeault a répondu avec force et détermination.
Une prestation sans faille, une concentration constante et surtout une attitude qui en dit long sur son état d’esprit.
Après le match, devant les médias, Montembeault n’avait pas le sourire. Son visage fermé, presque colérique, envoyait un message sans équivoque : il en avait assez d’être sous-estimé, fatigué d’entendre que son temps était limité.
Il a fallu du caractère pour rebondir après l’humiliation de Toronto. Montembeault, critiqué comme jamais sur les réseaux sociaux après avoir concédé six buts contre les Maple Leafs, savait que ce match contre Tampa Bay constituait un tournant.
Et il a livré une prestation à la hauteur des attentes. Arrêt après arrêt, il a tenu le fort face à la formidable attaque du Lightning, multipliant les interventions clés et prouvant qu’il pouvait être la solution à long terme pour le Tricolore.
Affronter Cooper, un entraîneur qui devra rapidement décider qui sera le gardien partant du Canada, a ajouté un niveau de pression supplémentaire.
Pourtant, Montembeault a relevé le défi avec brio, démontrant qu’il est capable de se surpasser sous les projecteurs.
Un message direct à Dobeš… et à nous.
Montembeault n’a pas eu besoin de mots pour faire comprendre à tout le monde qu’il refuse de céder son trône à Dobeš.
Ses actions parlaient d’elles-mêmes. Pendant 60 minutes, il a prouvé qu’il pouvait gérer la pression, qu’il pouvait être le mur dont le Canadien avait besoin et, surtout, qu’il avait toujours sa place de gardien numéro un lorsqu’il jouait de cette façon.
La prochaine étape consiste à ne plus avoir de matchs là où la chaîne atterrit. Montembeault doit apprendre à ne pas se laisser transpercer comme une passoire quand ça ne va pas. Il doit apprendre à limiter les dégâts, car soit il est extraordinaire, soit carrément mauvais.
La tension était évidente après la rencontre. Pas de célébration exagérée, pas de sourire de satisfaction. Montembeault avait l’air d’un compétiteur, d’un guerrier qui refuse de se laisser vaincre.
Son attitude contrastait fortement avec celle d’un joueur simplement soulagé de gagner. Il voulait prouver quelque chose, et il l’a fait avec brio.
Jakub Dobeš reste une menace, mais Montembeault n’a pas dit son dernier mot
Certes, Dobeš reste toujours invaincu depuis cinq titularisations, et ses statistiques restent impressionnantes. Mais ce match contre le Lightning nous a rappelé une chose essentielle : l’expérience et la capacité de rebondir comptent tout autant que les statistiques brutes.
Dobeš n’a pas encore eu à affronter une véritable tempête médiatique, des contre-performances retentissantes ou des défis aussi brutaux que ceux qu’a connu Montembeault ces derniers jours.
Montembeault a démontré qu’il a ce qu’il faut pour survivre dans un marché aussi exigeant que celui de Montréal, où chaque arrêt est scruté et chaque faux pas amplifié.
Montembeault a gagné cette bataille, mais la guerre est loin d’être terminée. Si sa performance contre le Lightning a temporairement fait taire les critiques, il devra enchaîner avec d’autres performances du même calibre pour solidifier son statut.
La pression ne disparaît pas et Dobeš reste dans son rétroviseur, prêt à bondir à la moindre opportunité.
Samuel Montembeault n’a pas eu besoin de parler après sa brillante performance contre le Lightning de Tampa Bay.
-Son visage fermé, son regard de feu et son attitude intransigeante en disaient long.
Le gardien québécois, souvent éclipsé par les éloges envers Jakub Dobeš et les attentes entourant Jacob Fowler, en avait visiblement assez.
Il avait entendu toutes les critiques, tous les murmures, et il a répondu de la seule manière qu’un vrai compétiteur peut : en gagnant.
Il l’a d’ailleurs récemment avoué devant les médias : il était profondément irrité que toute l’attention à Montréal soit concentrée sur Dobeš et Fowler, alors qu’il avait porté l’équipe sur ses épaules dans des moments difficiles.
Montembeault n’a jamais reculé devant la pression, mais il en avait assez d’être traité comme un simple gardien de transition, numéro un par défaut.
« J’entends tout ça. Je sais ce qui se dit. »
Ces paroles ont été prononcées sur un ton calme, mais derrière cette apparente sérénité, il y avait un homme blessé dans son orgueil, prêt à prouver qu’il est toujours le gardien de confiance du Tricolore.
Hier soir, c’est avec cette colère contenue qu’il s’est lancé sur la glace, et chaque arrêt était un message envoyé à ceux qui le voyaient déjà céder sa place.
Dès la première mi-temps, on pouvait voir que quelque chose avait changé. Montembeault, habituellement souriant et détendu, affichait un sérieux glacial.
Il n’y a pas eu d’éclats de joie après ses arrêts clés, pas de gifles sur les pads. Il était en mission. Et cette mission était simple : faire taire ses détracteurs, une fois pour toutes.
Après le match, les journalistes s’attendaient à voir l’habituel Montembeault, celui qui rit, qui répond aux questions avec le sourire.
Mais cette fois, c’était différent. Son regard parlait pour lui. Pas de sourire. Aucune autosatisfaction. Juste un message clair : je suis toujours là et je n’ai pas l’intention de disparaître.
En conférence de presse, lorsqu’on lui a demandé s’il avait entendu les critiques, Montembeault a simplement haussé les épaules, mais son regard disait tout.
Il savait ce que les gens disaient, il savait que plusieurs médias avaient haut et fort proclamé que Dobeš méritait plus de départs. Mais au lieu de répondre par des mots, il a laissé ses jugements parler pour lui.
Même si cette victoire est une réponse retentissante à ses détracteurs, Montembeault sait que la pression ne disparaîtra pas. Dobeš est toujours là, invaincu depuis cinq titularisations, avec des stats impressionnantes qui font de lui un sérieux prétendant à la première place.
Chaque mauvais match de Montembeault sera disséqué, chaque faux pas sera amplifié.
Les réactions des supporters sont mitigées. Beaucoup, séduits par la montée en puissance de Dobeš, continuent de croire que l’avenir appartient au jeune gardien tchèque.
Mais la prestation de Montembeault contre Tampa Bay a semé le doute. Montréal est une ville qui aime les combattants, et Montembeault a prouvé qu’il en était une.
Sur les réseaux sociaux, certains sont obligés d’admettre qu’ils ont peut-être été trop durs avec lui.
« Respect à Montembeault. Il a livré la marchandise ce soir. »
D’autres, plus prudents, préfèrent attendre de voir s’il pourra rééditer l’exploit sur plusieurs matches consécutifs.
Toutefois, une chose est sûre : Samuel Montembeault vient d’envoyer un message clair à tous ceux qui l’avaient déjà enterré. C’est là pour rester.
Dans nos dents.