Pro D2 – Le nouveau souffle de Konstantin Mikautadze à Brive

Pro D2 – Le nouveau souffle de Konstantin Mikautadze à Brive
Pro D2 – Le nouveau souffle de Konstantin Mikautadze à Brive

A 33 ans, Konstantine Mikautadze vit de nouveau en Corrèze. Contre Nevers, le deuxième ligne disputera son 200ème match en .

Plus de quinze années passées en France pour arriver à un chiffre rond. Ce vendredi soir, alors qu’elle foule la pelouse Amédée-Domenech du Stade municipal de Brive, Konstantine Mikautadze portera pour la 200e fois le maillot d’un club français. «J’ai appris cela aujourd’hui, il a admis mardi. Je suis content d’avoir joué autant de matches car pendant toutes ces saisons, je suis aussi parti beaucoup avec l’équipe de Géorgie, donc j’ai raté beaucoup de matches. Malheureusement, j’ai aussi eu quelques blessures qui m’ont fait rater quelques matches. Mais ma carrière n’est pas terminée ! Il faut dire qu’à 33 ans, l’ancien Bayonnais a retrouvé un nouveau souffle en Corrèze. A tel point que le géant géorgien (2 m, 128 kg) n’a raté qu’un seul match cette saison, contre Aurillac (4e journée). « Je voulais retrouver du temps de jeu, quelque chose que j’ai à Brive et je suis super content ici. Certains m’ont dit que j’étais vieux, mais je prouve encore à beaucoup de gens que 33 ans, ce n’est pas vieux.

Mais alors comment l’international aux 77 sélections avec les Lelos a-t-il retrouvé une seconde jeunesse ? « L’année dernière, en rentrant à Bayonne après la Coupe du monde, je me suis déchiré une première fois puis une deuxième fois au retour. J’ai eu très peu de temps de jeu. J’ai bien récupéré pendant les vacances cet été. Je suis arrivé à Brive en pleine forme. Et ici, j’ai trouvé des préparateurs très à l’écoute. Si vous ne vous sentez pas à 100% en début de semaine, ils s’adaptent. au lieu de vous forcer à courir. Si tu ne cours pas aujourd’hui, tu te reposes, tu fais du vélo. Ce n’était pas pareil à Bayonne où les préparateurs physiques vous écoutaient moins. Je pense qu’on ne peut pas gérer tous les joueurs. de la même façon. Il faut s’adapter à la santé du joueur.

À l’aise dans le froid

Sur les bords de Corrèze, Mikautadze a retrouvé la flamme, celle de ses débuts avec un nom qui résonne dans sa tête : Broncan. Recruté à l’âge de 18 ans à Agen par un certain Henry Broncan, le deuxième ligne évolue aujourd’hui sous les ordres de Pierre-Henry Broncan, le fils de. « Une chose est vraiment similaire entre Henry et Pierre, c’est leur passion pour le rugby. Henry ne parlait que de rugby, il connaissait tous les joueurs, tous les entraîneurs. Et Pierre, c’est pareil. J’ai l’impression qu’ils savent les mêmes choses. Ils sont tous les deux vraiment passionnés par ce sport. Ils pensent au rugby 24 heures sur 24.

A Brive, le champion de France 2014 avec Toulon a également trouvé un style de jeu qui lui convient parfaitement. “Cela ressemble beaucoup à l’équipe de Géorgie avec laquelle nous faisions toujours des courses de ballon et des mêlées et où nous courions un peu moins, il rit. C’est un style de jeu que j’aime avec beaucoup de combats. Ainsi, en plein mois de janvier, lorsque les températures oscillent entre le négatif et le positif, Mikautadze s’amuse. « Bien sûr, je préfère les conditions hivernales. Quand on pèse plus de 130 kg et qu’il fait plus de 30 degrés dehors, on se fatigue encore plus vite. Alors que quand il fait froid, le cardio dure un peu plus longtemps… » De quoi jouer encore beaucoup de matches en France ? « J’espère jouer encore quelques dizaines de matches et pourquoi pas me rapprocher des 300 matches »conclut-il.

France

 
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