Après deux décès –
Les commissariats pourraient installer des caméras dans les cellules
Ce système serait mis en place pour surveiller les personnes incarcérées et particulièrement vulnérables.
Publié aujourd’hui à 19h17
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A Genève, les députés demandent au Conseil d’Etat d’étudier la possibilité d’équiper les cellules des commissariats de capteurs et de caméras afin de surveiller les personnes incarcérées et particulièrement vulnérables. Cette suggestion fait suite à deux décès liés à des violons début 2024.
Le rapport annuel de la commission des visiteurs officiels du Grand Conseil, comprenant Temps » a été repris jeudi, sera discuté lors de la prochaine séance du Parlement, les 23 et 24 janvier. Il contient diverses recommandations concernant les conditions de détention dans le canton. Ce document a été approuvé à l’unanimité par les membres de la commission, a indiqué jeudi son président.
Le rapport, qui couvre la période de mai 2023 à mai 2024, passe notamment en revue les deux morts est intervenu début 2024 dans les cellules de l’Ancienne Salle de Police, située boulevard Carl-Vogt. Préoccupée par ces décès, une délégation de la commission a effectué une visite surprise aux violons de ce commissariat.
Personnes vulnérables
La commission est favorable à la surveillance des personnes considérées comme vulnérables, par exemple sous l’emprise de stupéfiants. Elle recommande un « contrôle visuel régulier » et, si nécessaire, un transfert vers un hôpital.
Dans le cadre de cette surveillance, la commission invite l’exécutif à « étudier la faisabilité d’équiper tous les postes de violon d’une technologie permettant la détection de l’état de santé d’une personne détenue ». Elle évoque l’installation de capteurs et de caméras ainsi que de « caméras intelligentes » afin de mesurer certaines constantes médicales.
L’objectif est de réduire les risques d’atteinte grave à la santé physique ou psychologique de la personne détenue. Les députés notent toutefois que l’installation de caméras ne peut être que complémentaire à une intervention humaine spécifiquement formée à la détection des signes de vulnérabilité d’une personne détenue.
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