Le Limbourgeois sort un peu du cadre belge. Il affiche clairement ses ambitions en parlant du top 50 voire du top 20, ce qui est un peu rare en Belgique où les joueurs se cachent un peu. Il y a toujours un risque à faire cela si les résultats ne suivent pas. Mais cela montre qu’il a du tempérament, qu’il a confiance en lui et qu’il est conscient de ses qualités. C’est aussi une personne qui montre qu’il est fier, très fier, de défendre les couleurs de la Belgique. Cette fierté d’appartenance lui confère une notoriété. Ce qui est aussi bien chez lui et qui augmente sa sympathie auprès des fans, c’est qu’il respire l’amour et la passion pour le tennis. Il n’hésite pas à partager ses émotions sur les courts. Il y a trois ou quatre ans, ce côté très expressif m’inquiétait un peu car cela pouvait lui faire perdre sa concentration et oublier le côté très rationnel d’un match. Mais, là aussi, on a senti une évolution ; il est plus en contrôle tout en restant expressif. Parmi les stars du circuit, on le retrouve également chez Carlos Alcaraz. Les gens qui viennent voir le tennis sont contents d’avoir des joueurs comme lui. Vous avez besoin de joueurs non robotiques pour que le tennis reste attractif.
