La gestion du dossier Loïc Lapoussin divise l’Union. Charles Vanhoutte a évoqué le ressenti dans le vestiaire.
Ces dernières saisons, Loïc Lapoussin pouvait se permettre quelques écarts sans être sanctionné sur la durée. Felice Mazzu, Karel Geraerts et Alexander Blessin l’ont laissé passer, avec la récompense de le voir performer sur le terrain. Mais avec Sébastien Pocognoli et son équipe, cela n’arrive plus.
La situation n’est pas simple pour le groupe, qui connaît le caractère polyvalent de Lapoussin et voit le staff se positionner différemment que les saisons précédentes.
Qui continuera à ajouter de l’eau à son vin ?
Sur le plateau de La Tribune, Charles Vanhoutte a confirmé que l’international malgache était un joueur relativement unique : « Loïc, c’est une crème. Et techniquement, c’est l’un des joueurs les plus forts avec lesquels j’ai joué. Côté défaut, parfois il ne sait pas contre qui on joue… mais ça peut aussi être une qualité.
Le cas Lapoussin place l’Union entre deux chaises : « D’un côté, l’entraîneur doit gérer le vestiaire. Et de l’autre, il faut gérer le vestiaire, entre joueurs aussi. On connaît les qualités de Loïc, on n’a pas vraiment de problème avec lui ou ses actions, mais on comprend le côté du coach, du staff et de la direction.
Encore une fois absent pour le voyage à Charleroi (après avoir rejoint le groupe contre Anvers), Loïc Lapoussin continue de diviser. Le staff essaie de s’en tenir à une ligne d’action claire, mais le joueur est aussi imprévisible en dehors du terrain que sur celui-ci.