Ágnes Keleti, qui était la championne olympique la plus âgée du monde, est décédée à Budapest (Hongrie) le 2 janvier, une semaine avant de fêter son 104e anniversaire. Née Ágnes Klein, elle a survécu à l’Holocauste et est devenue l’une des athlètes olympiques les plus titrées de son pays, remportant dix médailles pour la Hongrie en gymnastique aux Jeux Olympiques d’Helsinki 1952 et de Melbourne 1956. ‘or. Après les Jeux Olympiques de 1956, Ágnes Keleti a émigré en Israël, où elle a enseigné l’éducation physique à l’Institut Orde Wingate, puis est devenue entraîneur de l’équipe féminine israélienne de gymnastique. Elle a été intronisée au Temple de la renommée internationale de la gymnastique en 2002. En 2021, elle a joué aux côtés de Sky Brown, la plus jeune olympienne représentant l’équipe GB à Tokyo, dans What Ágnes Saw, un court métrage produit dans le cadre de la campagne « Stronger Together » du CIO. présenté lors de la cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques de Tokyo 2020. Parmi les nombreux hommages qui lui sont rendus lors de ses obsèques le 9 janvier 2025 à Budapest, figure celui du président du CIO. Dans un message lu par Balázs Fürjes, membre du CIO, Thomas Bach a déclaré : « Avec le décès d’Ágnes Keleti, notre communauté olympique a perdu un esprit lumineux et un champion inspirant. Alors que nous disons adieu à Ágnes, célébrons sa vie extraordinaire et rendons hommage aux innombrables façons dont elle nous a tous inspirés. […] Ágnes a consacré sa vie à la gymnastique et au partage du pouvoir transformateur du sport. À ce propos, elle a confié un jour : « Ne vous concentrez pas sur la victoire, mais mettez-y tout votre cœur. » Cette philosophie hors du commun l’a guidée tout au long de son incroyable parcours, qui a traversé les frontières et les générations. Depuis ses humbles débuts en Hongrie jusqu’à sa vie ultérieure en Israël, Agnès nous a montré que, comme les Jeux Olympiques, la vie n’est pas une question de frontières qui nous divisent, mais de liens qui unissent l’humanité dans toute sa diversité – des liens qui trouvent leur racine. amoureuse, comme elle l’a si bien exprimé. Le président du CNO hongrois, Zsolt Gyulay, et la membre du CIO, Yael Arad, étaient également présents lors de la cérémonie. Plus d’informations ici et sur le site Internet du CNO hongrois.
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