La deuxième semaine du Dakar 2025 est nettement plus lourde en kilomètres que la première. Et le ton est donné d’emblée avec un stage composé de deux étages bien distincts par leur tempérament. Dans un premier temps, un enchaînement de pierres laissera place à un transfert qui marquera une rupture dans la difficulté. Mais en seconde partie de journée, il faudra éviter de « tanker » sur tous types de sable : collines, dunes, pistes, etc.
Étape 7 : Al Duwadimi- Al Duwadimi (481 km) / Parcours séparé des motos
Les équipages automobiles doivent prendre l’habitude de naviguer sans l’aide des traces laissées par les motards avancés, puisque les parcours fractionnés constituent la majorité du chemin qui les mènera à l’arrivée du Dakar. Une bonne nouvelle n’arrive jamais seule, ils bénéficieront également d’un ensoleillement plus long pour boucler leurs étapes. Ce ne sera pas un luxe sur cette grande boucle de se classer parmi les vraies étapes de la quinzaine. Tous les ingrédients sont là : un curseur haut en termes de navigation, une alternance de terrains lents et vallonnés, et même une petite montagne pour pimenter le jeu.
Étape 8 : Al Duwadimi-Riyadh (487 km) / Parcours séparé des motos
Le niveau d’intensité et de variété ne faiblit pas avec le spécial d’aujourd’hui. Il est prévu que sur la route vers la capitale saoudienne, les prétendants au titre dans chaque catégorie joueront un match décisif, tant les milliers de kilomètres déjà parcourus pèsent lourd dans la balance. Le Dakar entre ici pleinement dans le registre de l’endurance extrême, une contrainte qui concerne aussi bien les aspects physiques que mentaux et mécaniques.
Étape 9 : Riyad-Harad (357 km)
Le voyage continue à travers l’Arabie Saoudite et pour se diriger vers le grand sud, la route vers Haradh est tracée sur un terrain généralement rapide, qui plus est sur une distance chronométrée abordable pour les mangeurs de kilomètres restant en course. Les conditions de concurrence au sommet dicteront les stratégies, et imposeront quoi qu’il arrive, de diriger à toute vitesse, y compris simplement pour maintenir sa position.
Étape 10 : Harad-Shubaytah (123 km) / Parcours séparé des motos
La journée débutera très tôt avec une longue liaison menant les concurrents vers les sables du Quartier Vide. La distance de la spéciale peut paraître inoffensive. Ce serait oublier que chaque kilomètre de dunes réserve ici son lot de surprises. La mauvaise appréciation d’un sommet abordé à l’aveugle conduit vite à une pirouette, tout comme une manœuvre approximative peut facilement coincer une voiture dans une cuvette pendant vingt minutes ! Et ce n’est que le début de votre séjour au royaume des dunes.
Étape 11 : Shubaytah-Shubaytah (284 km) / Parcours séparé des motos
Le grand défi du Quartier Vide prend forme et se termine à la veille de l’arrivée finale. Tout est encore possible pour arracher la victoire ou une place sur le podium sur un terrain où les risques se cachent à chaque erg, ou dans les chotts qui les séparent. Les croisements d’as peuvent encore creuser des écarts importants aussi bien en moto qu’en auto. Mais cette fois, trois voies ont été prévues afin d’éviter aux camions de stationner trop longtemps au creux des dunes.
Étape 12 : Shubai-Shubai (62 km)
Il est temps de prendre de l’altitude pour observer le spectacle d’un départ de ligne, de la charge d’une cavalerie lancée en plein désert pour dévorer à pleine puissance, du moins sur certains tronçons, les kilomètres à parcourir pour accéder à la consécration, quelle qu’elle soit. est. Chacun avec ses moyens et ses objectifs, les pilotes et copilotes profiteront d’une arrivée finale en plein bivouac, au milieu d’un cercle de dunes. Frissons et émotions garantis.
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