Lui-même le reconnaissait déjà, les Jeux Olympiques venaient à peine de se terminer, il serait “difficile de sortir du sport”. “C’est ma vie, mon univers, là où je me sens légitime, le plus compétent, là où je me repère”, a confié Tony Estanguet à Mondele 11 août 2024, quelques heures avant la cérémonie de clôture. Après avoir quitté mi-décembre la présidence du comité d’organisation des Jeux de Paris 2024, il devrait, sauf surprise, revenir dans le Monde olympique.
La commission exécutive du Comité International Olympique (CIO) « a approuvé la demande » de l’ancien champion de canoë, qui sera soumis au vote des autres membres lors des 144e session du CIO, prévue en Grèce du 18 au 21 mars, détaille un communiqué de l’instance, publié mardi 7 janvier.
Le vote devrait être une simple formalité. La session entérine systématiquement les propositions de la commission exécutive, et le patron des derniers Jeux devrait revenir au CIO comme « membre individuel indépendant ».
Le Palois de 46 ans avait déjà effectué un mandat de huit ans à Lausanne (Suisse). Entre 2013 et 2021, il a siégé à la commission des athlètes aux côtés de l’ancienne nageuse zimbabwéenne Kirsty Coventry, qui fait notamment, avec David Lappartient, patron du Comité olympique français, parmi les sept candidats pour succéder au président du CIO, Thomas Bach, lors la même séance en mars.
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« Une vie un peu plus normale »
Tony Estanguet, qui a officiellement achevé sa mission Paris 2024 en décembre avec l’annonce d’un léger excédent du budget du comité d’organisation, n’avait dévoilé aucune ambition pour l’avenir, autre que celle de prendre ” vacances “ et “un peu de recul”. Son nom avait été évoqué pour succéder à Amélie Oudéa-Castéra à la tête du ministère des sports, mais l’ancien homme fort des Jeux avait décliné. À Mondeil avait exprimé son désir de «Reprendre une vie un peu plus normale» et passer plus de temps avec ses enfants, et pourquoi pas, dit-il, à « faire une pause de plusieurs mois ».
Enfin, l’ancien triple champion olympique (2000 à Sydney, 2004 à Athènes et 2012 à Londres) – seul athlète français avec le judoka Teddy Riner à avoir remporté trois titres individuels lors de trois éditions différentes des Jeux – aurait dû tenir le coup trois mois seulement auparavant. replonger dans le bain olympique. Où il dit ” avoir [ses] points de repère ».
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