Dakar 2025. Les Dacia Sandriders à l’aube de leur plus grand défi

Dakar 2025. Les Dacia Sandriders à l’aube de leur plus grand défi
Dakar 2025. Les Dacia Sandriders à l’aube de leur plus grand défi

« Le doublé au Rallye du Maroc a montré les bonnes performances du Sandrider, mais nous avons mis l’accent sur la fiabilité pour le Rallye Dakar », explique Philip Dunabin, directeur technique des Dacia Sandriders. « Nous avons travaillé à la fois sur la fiabilité des moteurs chez Sweet Lamb et sur l’optimisation du refroidissement et d’autres aspects dans une soufflerie climatique au centre MIRA au Royaume-Uni. Au Maroc, nous avons rencontré des problèmes avec l’électronique contrôlant les ventilateurs de refroidissement et nous avons pu approfondir ce sujet pour mettre en place des mesures.

Nous avons également évalué la durée de vie de chaque élément pour en assurer suffisamment jusqu’à l’arrivée du Dakar et optimiser nos chances d’obtenir le meilleur résultat possible pour la première participation du Sandrider au Rallye Dakar. » Impliqués tout au long de cette démarche d’amélioration continue, les trois équipages s’apprêtent désormais à retrouver l’intérieur – et l’innovant tableau de bord modulaire – du Sandrider tout en se montrant humbles face au monument auquel ils font face. Devenu triple champion du de rallye raid en s’imposant avec la Sandrider, Nasser AlAttiyah cherchera à bien démarrer la défense de son titre.

« Mon objectif est toujours la victoire, mais la concurrence est extrêmement rude et le parcours particulièrement exigeant cette année », précise le Qatarien, copiloté par Édouard Boulanger. « La première semaine va être folle, donc il faudra une approche intelligente. Cela dit, je me sens vraiment bien au volant du Sandrider, dont la robustesse a été démontrée au Maroc. J’ai confiance dans l’équipe et dans la voiture, j’espère donc que nous pourrons tout mettre en place pour faire un bon premier Dakar. »

Comme le souligne le quintuple vainqueur de l’épreuve, les organisateurs ont prévu un parcours exigeant de 7 700 kilomètres, dont 5 100 d’épreuves spéciales, pour la sixième édition du Rallye Dakar en Arabie Saoudite. Dès demain, les équipages s’attaqueront au Prologue, un exercice déjà décisif puisque les dix pilotes les plus rapides pourront choisir leur place dans l’ordre de départ samedi. L’intensité va ensuite augmenter, notamment avec l’étape des « 48 heures ».

Organisée sur deux jours, elle oblige les concurrents à couper leurs moteurs à la tombée de la nuit et à s’arrêter dans l’une des six aires de repos minimalistes au cœur du désert avant de reprendre les hostilités à l’aube.

Cette première difficulté sera suivie d’autres, dont l’étape marathon et d’autres secteurs chronométrés entre terrains volcaniques, sols sableux et sentiers rocailleux. Dans ces conditions poussant les machines et les organisations dans leurs retranchements, les pneus BF Goodrich auront pour mission d’offrir une adhérence optimale tout en résistant au mieux aux impacts et crevaisons.

Les Dacia Sandriders pourront également compter sur de nombreuses innovations destinées à leur faciliter la vie, comme les zones magnétiques intégrées à la carrosserie en cas d’intervention.

La deuxième semaine sera ensuite marquée par la traversée des dunes de Rub al Khali, la plus grande étendue de sable ininterrompue au monde, jusqu’à arriver le vendredi 17 janvier à Shubaytah. Un parcours diversifié nécessitant une approche unique, comme le souligne Sébastien Loeb avant sa neuvième participation à l’épreuve. « Ce sera un Dakar difficile et il faudra peut-être rouler encore plus que d’habitude avec la tête pour pouvoir gagner », confirme le nonuple champion du monde des rallyes, soutenu par Fabian Lurquin.

« Nous verrons chaque jour comment la situation évolue. Nous sommes conscients qu’il faut combiner plusieurs facteurs pour gagner, j’espère donc que notre expérience sera un atout. Nous avons travaillé dur pour préparer cette course et j’ai hâte qu’elle commence. Nous sommes prêts à tout donner, l’équipe aussi. »

Septième au Maroc, Cristina Gutiérrez est tout aussi prête à relever le défi, un an après sa victoire dans la catégorie Challenger du Rallye Dakar : « Il y a toujours des sensations uniques avant le départ », confie l’Espagnole, pilotée par Pablo Moreno. « Depuis la dernière édition, ça a été une année incroyable. Pablo et moi sommes comme deux grands enfants. Nous pensons avoir réussi à apprendre et à nous adapter à notre nouvelle catégorie. Cela nous permettra de tirer le meilleur de nous-mêmes.

Les Dacia Sandriders sont une véritable famille où règne une excellente ambiance. Nous abordons le Dakar avec enthousiasme et confiance, tout en restant conscients que c’est notre première année. » Le Rallye Dakar donnera également le coup d’envoi de la saison 2025 du Championnat du Monde FIA ​​des Rallyes Raid. Tout au long de celle-ci, les Dacia Sandriders affronteront les terrains les plus difficiles pour tester leurs solutions innovantes.
En partenariat avec Aramco, l’équipe technique continuera d’explorer des solutions durables, testées dans le laboratoire technologique unique qu’est le Rallye Dakar.

A moins de vingt-quatre heures du départ, les Dacia Sandriders finalisent désormais leurs derniers préparatifs à Bisha et mettront tout leur cœur à travailler chaque jour pour viser le meilleur résultat possible. « Nous abordons le Dakar en vainqueurs après notre succès au Rallye du Maroc, mais ce résultat ne doit pas nous faire sous-estimer la tâche qui nous attend », conclut Tiphanie Isnard, directrice des Dacia Sandriders.

« Nous nous préparons à relever un défi humain et technique extraordinaire. Nous sommes déterminés à l’affronter avec enthousiasme et courage grâce à notre travail et à notre préparation, mais le Rallye Dakar reste une épreuve redoutable et intense, ne laissant que peu de répit pendant près de trois semaines. Il faudra donc être concentré tout au long de chaque étape, à commencer par le Prologue demain. »

 
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