l’essentiel
Derniers du championnat à mi-parcours, à égalité avec Bayonne, avant-dernier, les Agenais ont connu de grosses difficultés lors de cette première partie de saison et doivent absolument rebondir dans cette nouvelle année.
Longtemps au sommet de la hiérarchie française, les Espoirs ne sont pas certains de rester dans l’Elite, même s’ils se sont vu confier une « mission » par leur manager Julien Guiard.
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Aux côtés d’Olivier Campan et d’Alain Garcia, Julien tire les leçons : « Notre bilan est loin d’être positif, sept défaites pour seulement deux victoires sur le premier bloc. A mi-championnat, nous sommes dixièmes à égalité avec Bayonne, une place très délicate évidemment. S’il nous a fallu une demi-saison pour nous retrouver dans cette situation, cela veut aussi dire que nous avons une demi-saison pour nous en sortir. La situation n’est donc pas désespérée, et personnellement, si je ne suis pas optimiste, je reste combatif. Il n’est pas question pour nous d’abandonner. Nous n’avons pas été aidés par des blessures à des postes clés. Nous connaissions la profondeur de notre effectif et nous n’avions pas beaucoup de marge de manœuvre à certains postes. Quand on blesse les deux titulaires, Luigi Marina et Enzo Tastet, qui n’ont pas disputé un seul match de championnat et, sur lesquels nous comptions au centre, et quand on connaît l’importance de ces deux postes dans notre système de jeu actuel, nous comprenons nos difficultés. »
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« Le groupe et son état d’esprit méritent mieux »
Pour la suite de la saison, les Agenais ont décidé de changer plusieurs éléments. « Ce qui nous est demandé, c’est une grande remise en question, et à tous les niveaux. On a commencé à le faire après Brive, avant de partir en vacances. Avec Olivier et Alain, nous avons rencontré les dirigeants pour modifier les paramètres. Nous allons changer la semaine d’entraînement et notre manière de nous entraîner, en étant moins ambitieux, mais plus précis et réalistes, même s’il faut rester ambitieux pour être créatif et dangereux. L’urgence du résultat impose de se concentrer sur l’essentiel, c’est-à-dire de pouvoir s’appuyer sur une conquête stable, une défense solide et, à partir de là, d’être opportuniste et pragmatique dans la marque de zone. Tout cela est très facile à dire, mais il faudra le mettre en œuvre, car il n’est pas question de rester à la dixième place. Le groupe et son état d’esprit méritent mieux. Sauf à Rouen, nous n’avons jamais été dépassés en match. On ne s’est jamais effondré, mais maintenant il faut gagner des matches même s’ils sont un peu compliqués. Si nous sommes concurrents, nous devons pouvoir nous relever, comme d’autres ont pu le faire. Nous ne nous cachons pas. Nous, le personnel, sommes confrontés à nos responsabilités. Nous ne savions pas comment rendre notre équipe compétitive. Il nous reste neuf matchs pour sortir de la zone rouge, à nous de le faire. »
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