Le bilan du Brest Bretagne Handball (BBH) est, pour l’instant, impeccable : aucune défaite en sept matches depuis le début du championnat de France féminin, la Ligue Butagaz Energie. Un élan que le club finistérien tentera de poursuivre, samedi 4 janvier, à 20 heures, face au Stella Saint-Maur Handball, une équipe du Val-de-Marne. Il n’en reste pas moins que le BBH ne brille pas que sur les terrains cette saison. C’est l’un des rares clubs en France à être entraîné par une femme, Raphaëlle Tervel, épaulée par son adjointe Sandrine Mariot.
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Sur les quatorze équipes composant la première division, trois sont dirigées par une entraîneure féminine (outre Brest, Plan-de-Cuques et Saint-Amand-les-Eaux) et il n’existe qu’une seule des treize équipes de deuxième division (Clermont -Ferrand). « Le constat est quasiment le même aujourd’hui qu’au début de ma carrière, il y a presque vingt ans »déplore la joueuse messine et ancienne internationale française Allison Pineau. « Nous sommes en retard, c’est sûr.» concède Nodjialem Myaro, qui préside depuis onze ans la Ligue féminine de handball. Mais il s’agit d’un retard général, que l’on retrouve également dans d’autres pays. »
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