Comment vivez-vous ce Tour ?
“Je suis assez content de moi, même si j’aimerais gagner par élimination directe (au premier tour de la finale les sauteurs s’affrontent en un contre un), car je trouve ça un peu ennuyeux d’être à chaque fois chanceux perdant. Mais ce qui est vraiment bien, c’est qu’à Garmisch, j’ai commencé à faire de bons sauts, qui sont similaires à ceux de l’été dernier (deux podiums à Courchevel) et c’est très positif. Le Tour est vraiment dur. Vous n’avez pas le temps de vous entraîner ou de vous reposer. On commence juste après Noël et on ne peut pas vraiment fêter le Nouvel An car le lendemain il y a un concours. C’est dur mentalement, mais c’est un super test et c’est vraiment un autre niveau. »
Quel est votre objectif pour les deux dernières compétitions ?
« On en rigole dans l’équipe car il y a quatre personnes que je voulais éviter (en système KO) et j’en ai croisé deux. Et un cinquième que je voulais rencontrer, l’Autrichien Clemens Aigner, que j’affronterai demain (ce samedi). Il m’avait battu de peu à Stams (en Coupe Continentale en septembre) et je voulais prendre ma revanche. Gagner un KO est vraiment l’objectif principal du Tour. La place au classement général est moins importante, même si j’ai un mini-objectif qui est de finir dans le top 30. »
Cet hiver, vous n’avez terminé que deux fois hors du top 30. Avez-vous l’impression d’avoir franchi une étape importante ?
« Honnêtement, je pense que cet été, toute l’équipe a progressé. On s’est vraiment bien entraîné et j’ai vraiment vu une différence par rapport à mon niveau. Mentalement, je me suis souvent posé beaucoup de questions quand l’hiver arrivait et la disqualification (à Lillehammer, à cause de ma combinaison) me mettait dans une mauvaise situation. humeur car il fallait « sécuriser » le costume. Mais là, ça revient comme si je sautais cet été. Alors oui, il y a eu de bons progrès, mais pour toute l’équipe. »
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