« Il faut changer les règles »

« Il faut changer les règles »
« Il faut changer les règles »

Nouvel entraîneur de Swiatek depuis octobre, notre compatriote Wim Fissette en a pris connaissance lors des négociations pour sa future collaboration. “J’ai tout découvert tarda expliqué celui qui est également capitaine de l’équipe belge de Coupe Billie Jean King au quotidien polonais Rzeczpospolita. C’était la dernière conversation avant qu’Iga ne m’embauche. Elle a ensuite écrit que nous devions parler du sujet. Elle m’a tout dit, ce que j’ai apprécié. Ce fut un bon début pour notre coopération car nous avons instauré un climat de confiance. Plus tard, quand elle m’a tout expliqué, j’étais sûr que c’était un cas clair : elle avait pris un médicament microcontaminé, elle avait été suspendue pour une courte période et elle avait des preuves de tout, des conseils d’experts, des résultats de tests effectués par organisations indépendantes. »

mouette

Les joueurs doivent faire attention à qui ils serrent la main.

L’ancien entraîneur de Kim Clijsters et Naomi Osaka n’a jamais hésité à lier son destin à celui de Swiatek, comme il l’a confirmé dans la presse polonaise tout en avançant des arguments pour que les règles concernant l’antidopage changent.

« Il y a une différence entre prendre un médicament améliorant les performances et détecter quelque chose d’extrêmement infime dans le sang. La technologie d’aujourd’hui est tout simplement très précise. La situation avec un agent contaminé qu’Iga a vécue pourrait arriver à n’importe qui. Les règles doivent être modifiées. Vous savez, les joueurs de tennis doivent même faire attention à ce qu’ils mangent ou à qui ils serrent la main. Cela ne devrait pas aller si loin. ceux qui prennent quelque chose et qui ne le prennent pas. Nous ne voulons pas que ceux qui sont innocents soient dépeints sous un mauvais jour.»

“Je veux l’aider à gagner Wimbledon”

Concernant le côté purement sportif de cette nouvelle relation, Iga Swiatek a évoqué dans les médias de son pays que Wim Fissette avait de grandes ambitions pour elle. Cela a été confirmé un peu plus tard par l’intéressé.

« On ne peut pas devenir entraîneur de quelqu’un comme Iga sans de grandes ambitions, n’est-ce pas ? Nous allons toujours aux tournois pour les gagner. C’est ce qui nous unit. Je veux l’aider à gagner Wimbledon un jour. Je ne le promets pas, mais je pense que nous aurons une chance. Je veux aussi développer son tennis. Mais quand on parle de quelqu’un qui est au sommet du tennis féminin depuis deux ans, on n’y pense pas. de gros changements, mais des améliorations dans les détails. On voit dans les statistiques qu’il y a peu de marge de développement. Il s’agit d’un processus qui ne peut être forcé ou accéléré. Le but n’est pas de le changer, mais de développer le jeu d’Iga. .»

Pour qu’elle puisse reprendre le dessus face à une concurrence devenue de plus en plus rude ces derniers mois avec des joueurs comme Sabalenka, Gauff, Rybakina mais aussi Paolini et Zheng.

« Iga est encore un jeune joueur (NDLR : 23 ans) qui peut devenir meilleura conclu Wim Fissette dans son interview. Nous ne pouvons pas être satisfaits du chemin qu’elle a parcouru. Il faut regarder devant. Cependant, je pense que dans un avenir proche – au cours de la saison – nous verrons un jeu plus diversifié. Il y aura davantage de drop-shots, de filets et de tentatives pour dominer l’action avec le coup droit, qui est une arme incroyable.

 
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