joueurs libres, mouvements au PSG, décision Diarra… Ce qu’il faut savoir sur le mercato hivernal 2025

Le mercato hivernal est lancé. Dès le mercredi 1er janvier, la valse des joueurs peut commencer et se terminera le 3 février à 23 heures. Marché d’ajustement, contrairement à celui de l’été qui concerne les grandes manœuvres, il devrait cette année être à la hauteur de sa réputation, même si quelques gros transferts pourraient l’ébranler. le marché européen, à commencer par le PSG ou Lyon.

Des stars libres qui pourraient s’installer en Europe

Pour une star de changer de club l’hiver, cela résulte souvent de deux possibilités : une absence d’accord pour une prolongation d’un contrat qui expire l’été suivant afin de ne pas voir le joueur repartir libre. Ou un divorce consommé qui fait le ménage dans un vestiaire.

Mohamed Salah est dans la première configuration. L’ailier égyptien, encore étincelant cette saison, a indiqué fin novembre qu’un accord n’avait toujours pas été trouvé avec Liverpool, ouvrant la porte à un départ. Mais elle devrait sans doute s’étendre aux rives de la Mersey. Une question qui se pose également pour Trent-Alexander Arnold et Virgil van Dijk, deux autres cadres des Reds en fin de contrat l’été prochain.

Parmi les autres grands noms soumis à la fin de leur contrat en juin, ceux des Bavarois Alphonso Davies, annoncés au Real Madrid, et Joshua Kimmich, reviennent avec insistance, tout comme Jonathan Tah (Leverkusen) à Barcelone. En , c’est Jonathan David (Lille) qui attire l’attention, lui qui a souvent été annoncé comme partant ces dernières saisons.

Enfin, Marcus Rashford (Manchester United) se situe plutôt dans la deuxième catégorie énoncée plus haut. L’Anglais n’a jamais été favorisé par le nouvel entraîneur Ruben Amorim et devrait partir en janvier après 20 ans au total au club. Vers la France, comme son ancien coéquipier Mason Greenwood ?

Au PSG, un cas épineux et des ajustements

En France, c’est logiquement vers le PSG que vont se tourner les principaux ajustements. Le club parisien est plus habitué à réduire ses effectifs qu’à en ajouter en janvier, et les arrivées ont rarement été couronnées de succès depuis le mercato d’hiver 2012, où ils avaient recruté Alex, Thiago Motta et Maxwell.

Cet hiver, le nom le plus en vogue à emporter pourrait être Randal Kolo Muani. L’international français, relégué au bas de la hiérarchie, pourrait trouver une porte de sortie en prêt qui lui permettrait de retrouver du temps de jeu et de la confiance, alors que se profilent rapidement les qualifications pour le Mondial 2026.

Randal Kolo Muani (à gauche) à l’entraînement avec Ousmane Dembélé, Nuno Mendes et Beraldo, le 25 novembre 2024. (PHOTO DE PRESSE EIBNER/JENNI MAUL / AFP)

Pour le reste, Milan Skriniar et Marco Asensio pourraient également être en mouvement, tandis que le PSG, au vu de ses performances, possède des lacunes physiques au milieu et devra sans doute recruter un élément offensif pour compenser le départ de Kolo Muani.

A Lyon, un choix à faire entre résultats et liquidité

En grande difficulté financière et déclassé par mesure de précaution par la DNCG mi-novembreL’OL devra vendre pour des sommes relativement importantes, dès cet hiver. Interdit de transfert et alors que sa masse salariale est réglementée, il pourrait toutefois accueillir Thiago Almada, milieu argentin de Botafogo. Le dernier a déjà annoncé son arrivée à Lyonquand Pierre Sage apparaissait plus modéré devant la presse.

Alors qu’il est presque de la survie du club Pour présenter des comptes en ordre lors de sa prochaine comparution devant l’instance financière, l’OL n’aura pas beaucoup de marge de manœuvre dans ses négociations. Lors de la publication de ses comptes de résultat, la branche française d’Eagle Holdings, propriétaire de Lyon mais aussi de Botafogo au Brésil, Molenbeek en Belgique et Crystal Palace en Angleterre, a présenté une dette nette de trésorerie de 463,8 millions de dinars. euros selon l’AFP.


Thiago Almada de Botafogo remporte la Copa Libertadores avec John Textor le 30 novembre 2024. (LUIS ROBAYO / AFP)

Thiago Almada de Botafogo remporte la Copa Libertadores avec John Textor le 30 novembre 2024. (LUIS ROBAYO / AFP)

Thiago Almada, le joueur de Botafogo, remporte la Copa Libertadores avec John Textor, le 30 novembre 2024. (LUIS ROBAYO / AFP)

Un total auquel on pourrait déjà réduire quelques millions, obtenus grâce au succès de Botafogo en Copa Libertadores, et qui devrait combler une petite partie du déficit, comme l’a annoncé John Textor une fois la sanction prononcée.

Mais ce dernier a aussi annoncé que Lyon n’entendait pas vendre ses meilleurs joueurs, pour se qualifier en fin de saison en Ligue des Champions. Alors qu’en est-il des cas de Rayan Cherki, Malick Fofana, Georges Mikautadze, qui ont les meilleurs salaires et les plus hautes valeurs marchandes ? Problème : ils constituent aussi les meilleurs atouts sportifs du club, qui leur doit beaucoup dans sa bonne dynamique actuelle.

L’arrêt Diarra, une modification « temporaire » qui change le marché ?

Ce mercato hivernal aura une particularité. La Fédération internationale de football (FIFA) a annoncé, lundi 23 décembre, l’adoption de «d’un cadre temporaire » relative à la réglementation des transferts de joueurs. Cela fait suite à une décision de la Cour de justice de l’UE (CJUE) dans le cadre d’un litige concernant le transfert de Lassana Diarra.

Le tribunal a estimé qu’il s’agissait «pèsent sur ces joueurs et sur les clubs souhaitant les engager avec des risques juridiques importants, des risques financiers imprévisibles et potentiellement très élevés ainsi que des risques sportifs majeurs, qui, ensemble, sont de nature à entraver le transfert international des joueurs..

Dans le détail, le cadre publié le 23 décembre « couvre les règles régissant l’indemnisation en cas de rupture de contrat, la responsabilité solidaire, les incitations en cas de rupture de contrat, les actes de transfert international et les procédures devant le tribunal de football »a résumé la procédure dans une déclaration, qui indique qu’elle vise à « établir plus de clarté et de stabilité ».

S’il faudra voir les conséquences réelles dans les faits de ce cadre encore nébuleux, cela signifie que la Fifa veut montrer qu’elle passe à l’action. Un cadre qui n’a néanmoins pas convaincu l’UNFP, le syndicat des joueurs français. Il croit que si « ces dispositions intègrent certaines exigences de la CJUE, notamment la délivrance automatique du certificat de transfert international »ces règles modifiées restent « contrairement au jugement» du tribunal et visent à perpétuer un « système de transfert fondamentalement illégal ».

 
For Latest Updates Follow us on Google News
 

PREV Cyclo-cross. Vélo. X2O Trophy – Blessé… Van der Poel incertain pour Coxyde contre Van Aert ?
NEXT Rafael Harvey-Pinard n’attend pas qu’un rappel