Carlos Sainz revient en 2025 avec l’intention d’aligner Nasser Al-Attiyah avec un cinquième constructeur différent, cette fois avec le nouveau Ford Raptor T1+. Il mettra à profit son expérience pour boucler le parcours qui s’étend sur 7 759 kilomètres répartis en 12 étapes chronométrées depuis Bisha jusqu’au désert du Quartier Vide.
« Évidemment, en vieillissant, j’ai dû adapter mon programme d’entraînement. Je travaille avec une équipe de professionnels et ils me connaissent très bien, déclare le Madrilène dans des propos relayés par RACER. La réalité est que je travaille beaucoup plus sur la forme physique que lorsque j’étais plus jeune. Aujourd’hui, je consacre plus de temps à la partie aérobie de ma préparation. Je dis toujours que je préfère souffrir chez moi, pour ne pas souffrir autant sur le Dakar. »
En 2024, Le Matadoraccompagné de son équipier Lucas Cruz, avait mis à profit toute son expérience pour remporter le classement général sans s’imposer une seule fois sur une étape. ” Pour gagner le Dakar, il faut avoir une bonne stratégie et être plus rapide que les autres, ajoute Sainz. En 2024, le rallye s’est bien passé pour nous. L’étape de 48 heures était stratégiquement importante. Nous avions décidé de ne pas partir en tête de cette étape et du coup nous avons perdu du temps la veille. »
L’importance de l’étape de 48 heures
« Nous avions donc une bonne position de départ et nous avons remporté la première partie de l’étape de 48 heures, poursuit l’Espagnol. Dans la deuxième partie, nous sommes restés coincés dans les dunes et avons perdu quelques minutes. Sébastien Loeb a finalement remporté l’étape, mais nous n’étions pas loin derrière, en deuxième position. Le reste a été assez délicat, avec beaucoup de vitesses élevées et des spéciales difficiles. Nous nous sommes bien battus avec Seb jusqu’à l’avant-dernière étape. »
Cette célèbre étape de 48 heures, inaugurée lors de l’édition précédente, sera à nouveau présente les 5 et 6 janvier avec 1 057 km dont 965 de spéciale à parcourir sur deux jours, chacun devant s’arrêter à 17 heures le 5 janvier avant de repartir la suivante. matin.
« L’étape de 48 heures est désormais un moment crucial du Dakar, juge Carlos Sainz. Cela fait deux jours sans aucun soutien de votre équipe. Vous dormez dans une tente dans le désert et cela dépend de votre vitesse, de l’endroit où vous finissez par dormir et des autres personnes présentes. En 2025, c’est très tôt dans le rallye, essentiellement le deuxième jour. Il sera très important de bien faire les choses, surtout pour nous avec une nouvelle voiture. »
Rendez-vous le 3 janvier pour le départ du Dakar 2025, qui sera à suivre chaque jour sur AUTOhebdo.fr et nos réseaux sociaux.
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