Auparavant en compétition pour deux places, les trois du milieu étaient alignés ensemble pour la toute première fois. Avec pour l’occasion une position plus avancée pour Tielemans, devenu numéro 10 du 4-2-3-1 d’Unai Emery. Soit le même rôle que Kevin De Bruyne à Manchester City. Ce dernier, totalement impuissant depuis le banc (comme Jérémy Doku, entré en jeu seulement à la 84e minute), a sans doute apprécié le geste de son compatriote sur le 1-0 : une passe lumineuse pour trouver Rogers.
mouetteC’était le plan, avoir Onana et Kamara derrière.
“J’ai vu l’espace et j’ai essayé d’envoyer le ballon du mieux que je pouvaiss’est réjoui Tielemans qui a visiblement apprécié sa position plus offensive. J’étais un peu plus libre dans ce rôle. C’était le plan, avoir Onana et Kamara derrière et tout verrouiller à l’arrière. Ils ont fait un très bon travail et cela m’a beaucoup aidé de savoir que j’avais ces deux-là derrière moi. Je pourrais avancer plus facilement.
Au-delà de cette ouverture décisive, Tielemans a brillé des deux côtés du terrain (nombreuses passes en avant, plusieurs percées, tacles décisifs et quatre duels gagnés) pour remporter le titre d’homme du match. “Nous avons fait preuve d’un grand caractère et avons montré que nous pouvons jouer du bon football. Nous méritons vraiment la victoire. C’est toujours difficile contre Manchester City. Nous savons qu’ils n’ont peut-être pas gagné autant que les années précédentes, mais c’est une équipe de classe, donc c’est un honneur pour nous.
Arrogance, désespoir, mauvaise foi, anxiété… que se passe-t-il dans la tête de Pep Guardiola ? “Il me rappelle Salvador Dali”
Le cauchemar continue
Avant leur Boxing Day à Newcastle, Tielemans et Onana sourient. Tandis que le moral du KDB et de Doku continue de se dégrader. Les Citizens (27 pts et 6ème du classement) ont désormais perdu plus (9) en douze matches que lors des 106 matches précédents (8)… A titre de comparaison, Arsenal n’a pas connu une telle série depuis 1977, donc il faut y aller retour à 1954 pour Liverpool.
« La solution est de faire revenir les joueurs, insiste Pep Guardiola qui maintient malgré tout le soutien indéfectible de ses joueurs et de son club. On n’avait qu’un seul défenseur central en forme, c’est difficile (NDLR : Dias, Akanji et Aké sont blessés à 100% ou pas). Bien sûr, il y a d’autres raisons. Nous encaissons les buts que nous n’avons pas encaissés dans le passé, nous ne marquons pas les buts que nous avons marqués dans le passé. Le football n’est pas qu’une seule raison. Il y a beaucoup de petits facteurs.
Mais quand la crise de Manchester City prendra-t-elle fin ? « Nous avons joué comme des U15 » Et si le massacre de Manchester City était aussi la faute de Pep Guardiola ?