Ousmane Dembélé, appeasement after tensions

Ousmane Dembélé, appeasement after tensions
Ousmane Dembélé, appeasement after tensions

Ousmane Dembélé a remis les choses au clair dimanche en zone mixte après la victoire sur Lyon (3-1). Et, à sa manière, a évité les tensions qui semblaient être nées entre son entraîneur Luis Enrique et lui : « Nous ne sommes pas frères, ce n’est pas mon père », a-t-il glissé dans un sourire. . C’est une relation entraîneur-joueur. Je le connais depuis un peu plus longtemps. Nous essayons de tout faire pour que le Paris Saint-Germain grandisse, remporte des titres, joue bien et plaise à tout le monde. »

Depuis sa sanction début octobre et sa non-convocation pour le choc contre Arsenal (défaite 2-0) en Ligue des champions, la complicité entre les deux hommes s’était relâchée. Luis Enrique avait décidé de licencier Ousmane Dembélé, désormais joueur le plus connu du club après le départ de Kylian Mbappé, en raison d’un retard à l’entraînement et d’un « problème d’engagement ».

« Une personne très sympathique »

«Je le connais depuis des années. Je l’ai toujours défendu en tant que joueur, a expliqué en détail l’entraîneur mardi en conférence de presse. C’est une personne très gentille. A partir de là, je veux qu’Ousmane donne la meilleure version de lui-même. C’est pareil avec tous les autres joueurs. Quand je prends une décision avec un joueur, si je considère qu’il faut agir de cette façon pour lui et pour l’équipe, je le fais. »

« J’aime être proche des joueurs, être en contact permanent, mais je ne peux pas le faire avec tout le monde. Mais quand un joueur n’a pas vraiment envie de me voir, j’essaie de respecter son espace et d’accepter sa position”, a poursuivi le technicien, qui a de plus en plus de pouvoir au sein du club et du vestiaire.

La stratégie payante de Luis Enrique

Suite à cette décision d’écarter Dembélé, des tensions sont apparues entre les deux hommes et se sont accrues après l’exclusion du Français face au Bayern Munich (défaite 1-0), considérée par l’entraîneur comme une « grave erreur envers le collectif ».

Cette exclusion après avoir reçu un premier carton jaune inutile pour protestation a beaucoup agacé Luis Enrique, qui l’a mis sur le banc pour les deux matches suivants, contre Nantes (1-1) et Auxerre (0-0) en Ligue 1.

Avait-il payé cette expulsion ? “Non, c’est quand même un message que j’aime faire passer […]mon obsession, c’est de voir des joueurs qui ont envie de se battre”, a alors répondu le sélectionneur, celui qui a décrit Dembélé la saison dernière comme “le joueur le plus déstabilisateur du monde”.

Et sa stratégie a payé : dimanche soir, Ousmane Dembélé était aligné contre l’OL (victoire 3-1), et a même marqué sur sa première occasion, faisant preuve de sang-froid devant le but, chose qui arrive assez rarement, tant on lui reproche son manque de précision.

C’est son 6e but de la saison, autant que la saison dernière toutes compétitions confondues (6 buts). Contre Lyon, contre qui il était aligné en faux N.9 en début de match, malgré quelques instants discrets, il a retrouvé son agilité, son imprévisibilité et son pressing, dont Paris aura encore besoin mercredi face aux Monégasques, troisièmes de Ligue 1. Absent à Arsenal, expulsé contre le Bayern, Dembélé sera encore plus attendu pour le troisième choc de Ligue des champions, en janvier contre Manchester City.

* La rencontre a été avancée en raison du Trophée des Champions, qui se jouera entre les deux équipes le 5 janvier, en même - que la 16e journée.

Sportif

 
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