Hans Nkinsi, la deuxième ligne de l’ASBH, a comparu ce lundi 16 décembre devant le tribunal correctionnel de Béziers pour des faits de violences conjugales pour lesquels il était mis en examen. Le Biterrois a été condamné à 18 mois de prison, dont 6 mois. En tant que récidiviste, le Français a écopé, au total, d’une peine d’un an de prison, sans mandat de dépôt. Il est sorti libre du tribunal.
Le verdict est tombé concernant Hans Nkinsi. Alors que la deuxième ligne de l’ASBH était jusqu’ici placée sous contrôle judiciaire depuis le 4 novembre et une plainte pour violences conjugales déposée par son ancienne compagne, le Biterrois a été poursuivi pour « violences habituelles par conjoint récidiviste » ce lundi 16 décembre. Le Français a été condamné à 18 mois de prison, dont 6 avec sursis et 12 avec sursis.
Déjà condamné en avril 2023 à 10 mois de prison avec sursis lorsqu’il jouait à Castres, pour des faits remontant à 2021, cette nouvelle condamnation annule sa peine avec sursis. Au total, et c’est l’information à retenir, Nkinsi écope d’un an de prison sans mandat de dépôt. Le joueur est donc sorti du terrain. Il doit désormais comparaître devant un juge de l’application des peines (JAP), qui décidera de l’aménagement de sa peine et d’un éventuel bracelet électronique à porter. A ce sujet, le juge n’a pas convoqué les Biterrois.
Le joueur de Béziers a été licencié par le club de l’ASBH en attendant son procès
Cela fait suite à un autre membre du club qui était dans le viseur de la justice. Le centre Taleta Tupuola, condamné à 14 mois de prison avec sursis par le tribunal correctionnel de Béziers le 13 novembre. Il a depuis réintégré le monde professionnel et doit se soustraire à une obligation de soins et servir, en dehors de ses heures de travail, une organisation aider les personnes en situation précaire, notamment les femmes victimes. de violence domestique.