Depuis les révélations choquantes de Georges Laraque au sujet d’une supposée rencontre entre Gérard Gallant, Martin St-Louis et Kent Hughes dans un café de Toronto, l’ancien entraîneur-chef de la LNH semble avoir échappé aux projecteurs médiatiques.
Comme s’il se cachait des yeux du public.
Même si Gallant a rapidement nié l’information en s’adressant à Pierre LeBrun, affirmant n’avoir jamais rencontré Hughes, son absence prolongée des médias soulève de nombreuses questions.
Certes, Gallant a été nommé entraîneur-chef de l’équipe canadienne pour la Coupe Spengler 2024, un honneur prestigieux.
Pourtant, même cette nomination n’a pas suffi à le convaincre de donner des interviews ou de prendre la parole publiquement.
Habituellement, un tel rôle implique une série d’apparitions dans les médias, ne serait-ce que pour promouvoir l’équipe ou répondre aux attentes des fans.
Mais non. Silence radio. Un comportement qui donne matière à réflexion.
Pendant ce -, Georges Laraque garde sa version.
L’homme fort a accepté de tout révéler publiquement sur cette saga, jusque dans les moindres détails.
Selon lui, l’information qu’il a partagée provenait d’une Source fiable qui continue de jurer avoir vu Gallant prendre un café avec Kent Hughes et Martin St-Louis dans un café de Toronto.
Pourquoi alors ce silence persistant ? Pourquoi Gallant n’a-t-il pas profité de l’attention médiatique pour solidifier son déni ?
Est-il simplement fatigué des spéculations, ou essaie-t-il d’éviter de rouvrir un sujet potentiellement embarrassant ?
Il convient également de noter que Gallant n’est pas étranger aux départs brusques ou aux relations tendues avec les organisations qu’il a dirigées.
De la Floride à New York en passant par Vegas, sa carrière a souvent été marquée par des fins abruptes et des divergences d’opinions.
Ce contexte ne fait qu’alimenter les théories selon lesquelles il voudrait peut-être éviter toute nouvelle controverse, d’autant plus qu’il se prépare à diriger l’équipe canadienne à Davos en décembre.
Mais le silence de Gallant pourrait aussi cacher une vérité plus complexe. Pourquoi, par exemple, Kent Hughes a-t-il ressenti le besoin de démentir avec autant de fermeté l’information de Laraque à La Presse, alors qu’une simple rumeur aurait pu être ignorée ?
Kent Hughes a nié l’information quelques secondes seulement après la révélation de Laraque.
Cela soulève la question : y a-t-il vraiment quelque chose à cacher ?
Pour l’instant, tout reste du domaine des hypothèses. Mais une chose est sûre : cette histoire Gallant-Laraque continue de fasciner.
Et tant que le coach restera dans l’ombre, les doutes persisteront.
Seules des paroles claires et transparentes pourraient calmer cette intrigue, mais encore faut-il que Gallant se décide à sortir de son silence.
Ici, ici…
« Je n’ai jamais parlé à Gérard Gallant de ma vie. La dernière fois que je l’ai vu, c’était à Las Vegas lors de la cérémonie des Jack Adams Awards. Ce ne sont pas des informations vraies. »
Pourquoi un déni aussi dramatique et formel de la part de Kent Hughe ?
Le PDG a non seulement nié l’information, mais il l’a complètement détruite, ajoutant une couche de « drame » qui n’est pas passée inaperçue.
Si l’affaire n’était qu’une rumeur insignifiante, pourquoi ne pas l’ignorer ? Ou se contenter d’un simple « Ces informations sont inexactes » ?
Mais non, Hughes a choisi de donner une réponse cinglante et détaillée.
Même Renaud Lavoie a ressenti le besoin d’intervenir pour appuyer la version du directeur général :
« Aucun membre de l’organisation du Canadien n’a rencontré Gérard Gallant. Que ce soit à Toronto ou ailleurs. »
Luc Gélinas a pour sa part ajouté que Hughes avait partagé un repas avec Martin St-Louis et Adam Nicholas ce fameux week-end, sans jamais avoir rencontré Gallant.
Et pourtant, l’ami de Georges Laraque reste catégorique : il aurait vu Gallant avec Hughes et St-Louis. je
Il est difficile de croire qu’il ait pu confondre Gallant avec quelqu’un d’autre, surtout compte tenu de la réputation publique de l’ancien entraîneur.
Après tout, il n’y a « pas de photo », comme disent certains.
Mais le vrai mystère réside dans l’attitude de Gérard Gallant. Bien qu’il ait nié les faits en s’adressant brièvement à Pierre LeBrun (sans être vu), Gallant est resté étrangement silencieux depuis.
Ni la polémique ni sa prestigieuse nomination comme entraîneur-chef de la Coupe Spengler n’ont suffi à le ramener devant les caméras.
Pourquoi éviter les entretiens alors qu’ils pourraient facilement mettre un terme aux spéculations ?
Cela soulève des questions : et s’il fallait vraiment cacher quelque chose ? Le déni dramatique de Kent Hughes et le silence de Gallant n’arrangent pas les choses.
Certains diront que l’histoire est simple : une rumeur infondée. Mais pourquoi alors tant d’efforts pour le discréditer ?
Dans ce cas-ci, le silence de Gallant est aussi fort que les déclarations des autres. Et jusqu’à ce qu’il clarifie publiquement sa position de manière transparente, l’ombre du doute continuera de planer.
Une chose est sûre : cette histoire a un arrière-goût étrange, et il sera difficile de convaincre tout le monde qu’il n’y avait vraiment rien dans ce café de Toronto.