Pour sensibiliser les plus âgés à la pratique du sport, le Département de Seine-Maritime a conclu une convention avec le gymnase CrossFit Ballers de Rouen. Vous avez 60 ans ou plus et vous allez régulièrement à la salle de sport ? Ces cours sont gratuits pour vous !
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Soulevez des poids, développez votre cardio, renforcez vos muscles. L’activité qui allie fitness et musculation n’est pas réservée aux jeunes. On peut avoir été et être encore un grand athlète à 60, 70 et même 80 ans.
Depuis plusieurs années, Anthony Andriamirado accueille dans sa salle de Rouen CrossFit des personnes de tous âges et de toutes conditions physiques. Cette activité sportive allie exercices variés et entraînements intenses, mais s’adresse aussi bien aux débutants qu’aux sportifs accomplis. Enon seulement plus aux jeunes en quête du « corps de rêve ».
D’où l’idée d’Anthony d’adapter sa pratique à un public âgé, qui s’éloigne trop souvent des salles de sport.
Ce sont les légendes : les hommes et les femmes qui ont plus de 60 ans, mais qui n’ont pas l’intention de lâcher prise ou d’abandonner leur forme. Luc a toujours fait du sport, et pas question pour lui de lâcher prise.
A 63 ans, il entend rester le séducteur qu’il a toujours été. Corinne est restée immobilisée pendant plusieurs mois après une importante opération au pied. Grâce au Crossfit, elle retrouve progressivement une mobilité qu’elle pensait avoir perdue. Jean-Paul a 74 ans, et n’a jamais été très sportif. Mais son dos lui faisait mal et il avait du mal à lever les bras.
Il peut désormais faire son jardin sans difficulté, et soulève les haltères le cœur léger. Le groupe « Ramenez votre légende » est né de toutes ces envies d’améliorer ou d’entretenir sa santé.
Le groupe « Légendes » est à l’origine de la convention signée entre CrossFit Ballers et le Département de Seine-Maritime, dans le cadre du dispositif de prévention de la perte d’autonomie.
Grâce à ce partenariat, CrossFit Ballers a obtenu des subventions en juin 2024, ce qui permet à la structure de proposer des cours gratuits aux personnes de 60 ans et plus qui viennent au moins six fois par mois.
C’est assez innovant, nous en sommes fiers. Normalement, ces subventions sont accordées à des associations sportives à but non lucratif. Nous devons faire partie des précurseurs.
Anthony Andriamirado – gérant de la structure
L’objectif du Département et du club est clair : promouvoir l’activité physique dans cette tranche d’âge, réduire les risques de chutes et maintenir leur niveau d’autonomie le plus longtemps possible.
Pour ceux qui ont de petites pensions, c’est un soulagement ou un réconfort de ne pas avoir à payer pour ce type d’activité.
Anthony Andriamirado – gérant de la structure
Depuis, l’enthousiasme s’est vérifié. CrossFit Ballers propose six créneaux d’une heure de cours par semaine pour les plus de 60 ans.
Chaque groupe est composé de sept personnes maximum avec un coach. «C’est quoi permet d’adapter ledansEntrejenement dans fonction condition physique et pathologies de chacun”, explique Antoine.
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En leur proposant des séances de sport financièrement accessibles, le club espère réduire leurs risques de chutes et maintenir leur niveau d’autonomie le plus longtemps possible.
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©CrossFit Ballers
En six mois, le club constate déjà les effets positifs de cet accord. «Nous avons au moinsoublié notre nombre d’adhérents, la gratuité est vraiment un vecteur de nouveaux arrivants », Anthony Andriamirado est content.
Nous avons un bon bouche à oreille car nos membres voient des changements dans leur quotidien, donc nos meilleurs vendeurs sont eux.
Anthony Andriamirado – gérant de la structure
Toujours selon le responsable, certains des sexagénaires venus aux cours avec des cas de dépression ou mal de dos, il a dit qu’il se sentait beaucoup mieux.
« Chaque entraînement est adapté en fonction de la condition physique et des pathologies de chacun », explique le manager du club.
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© Balleurs CrossFit
Le club ne peut toutefois pas se permettre de trop communiquer sur cette offre sur son site internet, car les subventions obtenues grâce au Département ne suffiraient pas à couvrir tous les frais.
Il faut maintenir la gratuité des cours, mais si on triple ou quadruple, il faudra faire plus de cours et donc augmenter la masse salariale, mais avec les subventions dont nous disposons, ce n’est pas possible.
Anthony Andriamirado – gérant de la structure
Anthony et son équipe souhaitent renouveler ce partenariat avec le Département l’année prochaine.
Mais le contexte budgétaire actuel fait planer le doute sur le budget des collectivités locales, et sur le montant des subventions éventuellement réaffectées à la structure Crossfit Ballers.
