l’essentiel
Auteurs d’un excellent match face à Aurillac ce vendredi soir, les Agenais semblent sur la bonne voie, avec l’émergence de leaders et un style de jeu toujours aussi intéressant.
Les plus négatifs parleront de la faiblesse d’Aurillac ou d’une seconde période moins réussie. Les plus optimistes parleront du beau jeu des Agenais, notamment lors du premier acte. Alors certes, ce vendredi, les visiteurs n’étaient pas calibrés comme une équipe de haut de tableau, mais la prestation agenaise est clairement à souligner.
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Dans cette rencontre, il n’y a jamais eu de suspense. Agen imposait son rythme, étouffant les visiteurs. « Ils nous ont mis sous pression et ont commis des erreurs. Ils ont beaucoup bougé le ballon, et on a perdu contre une bonne équipe», reconnaît Roméo Gontineac, l’entraîneur cantalien.
Mais, pour réussir cette performance de haut niveau, les Agenais ont mis tous les ingrédients en leur faveur. Surtout dans un secteur qui change tout : le réalisme dans les domaines des marques. Le contraste était saisissant entre les deux formations.
D’un côté, Aurillac a eu occupation et possession pendant un bon quart d’heure, mais n’en a pas fait grand chose, butant systématiquement sur une défense au four et au moulin, à l’image de deux gros « caramels » distribués par Santiago Socino. .
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Un capital de confiance qui augmente au fil des matchs
De l’autre côté, Agen marquait à chacune de ses incursions. D’abord avec Socino sur une merveilleuse passe de Kolinio Ramoka. Puis par Billy Searle après plusieurs pénalités et beaucoup de travail mettant à mal les avants. Face à l’indiscipline des visiteurs, le Sporting en profite pour passer le deuxième et planter deux essais supplémentaires.
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Tout cela, au cœur d’une première période de référence. « Ce qui a joué, c’est l’état d’esprit. Nous voulions bien démarrer cette rencontre. On a envie de jouer à Armandie, on a envie de marquer des essais…», énumère Valentin Gayraud, de plus en plus impressionnant au fil des semaines. Cela a été vu.
Agen a été fidèle à ce qu’il a montré depuis le début de la saison, c’est-à-dire un jeu de mouvement avec une vraie envie de dévaler les couloirs. Les ailiers, Iban Etcheverry et Loris Tolot, mais aussi les troisièmes lignes d’ailes, Julien Lebian et Tomasi Fineanganofo, souvent placés sur les couloirs extérieurs, se sont donnés à fond.
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Mais, en y ajoutant précision et réalisme, Agen s’est montré tout simplement injouable pour Aurillac ce vendredi. Portés par une colonne vertébrale assez solide (Socino, Gayraud, Bellot, Searle…), les Agenais semblent avoir eu un déclic mental face à Oyonnax. « On a manqué de confiance, souligne Clément Garrigues.
Le succès de la semaine dernière a été un premier élan pour le groupe. Le deuxième est certainement arrivé vendredi. Pour la première fois depuis février 2022, le Sporting enchaîne deux victoires bonifiées d’affilée. A l’époque, il avait dominé Vannes et Grenoble.
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Cette victoire contre Aurillac, si elle augure de beaux jours, demande confirmation. En ce sens, il sera très intéressant de scruter le comportement des partenaires de Julien Lebian à Brive pour voir s’ils ont la possibilité de s’offrir une deuxième partie de saison passionnante. C’est ce que nous espérons tous.
