Les partisans des autres équipes de la Ligue nationale de hockey (LNH) en ont assez de voir de longues séquences de Lane Hutson en possession de la rondelle n’aboutissant pas à un but partagé avec enthousiasme sur les réseaux sociaux par les médias montréalais.
Sur notre publication virale de jeudi soir, plusieurs, anglophones pour la plupart, ont réagi à la présence spectaculaire de Hutson contre les Penguins de Pittsburgh au milieu de la première période.
On a ridiculisé ses feintes de tête, sa manie de patiner en périphérie, sa propension à abandonner la ligne bleue pour passer à l’attaque et le manque de résultats concrets liés à ses manœuvres extravagantes.
“Il n’a pas marqué, mais il a eu 10 têtes, donc je suppose que ça vaut un poste.”
« Pourquoi célébrons-nous cela ? C’est la vidéo typique de Hutson… beaucoup de mouvement et aucune production.
“Ouah! Quel talent ! Je suppose qu’avec ce niveau de compétences défensives, le CH n’est pas l’équipe qui a accordé le plus de buts dans un match cette saison !
« Oui, nous avons perdu 9-2, mais avez-vous vu ce type patiner sur toute la longueur de la glace et perdre la rondelle ? »
“Je n’ai jamais vu un défenseur aussi mal placé et écumant sans raison.”
« Juste du fluff, sans substance. Un patinage qui ne mène à rien.
« Apparemment, patiner sur la glace est un moment fort maintenant, quelle concession et [quel] groupe de supporters pathétiques.
Sur la séquence en question, Hutson n’a jamais été près de marquer, mais il a rejoint deux coéquipiers, Christian Dvorak et Josh Anderson, dans des zones clés de la glace. Malheureusement, comme cela s’est produit trop souvent cette saison, ses acolytes n’ont pas réussi à faire le travail.
Il est vrai néanmoins que Hutson fait partie des 48 joueurs ayant disputé au moins 20 matchs et qui n’ont toujours pas marqué cette saison. Ses 19 passes décisives en 29 matchs le placent toutefois au premier rang des recrues de la LNH.
Que Hutson contrarie les partisans des autres équipes n’est pas en soi une mauvaise nouvelle pour le Canadien. Disons que Tom Kostopoulos n’a pas eu le même effet.
