l’essentiel
Le gérant, spécialisé aussi bien dans les numéros que dans les crêpes, est une figure incontournable du club de gym ruthène. A la soirée du club ce week-end, il sera encore au four et au moulin.
Pour Alain Boudes, sympathique sexagénaire retraité depuis quelques années et qui consacre depuis plus de 25 ans une grande partie de son - libre au club de gym ruthène – mais pas seulement – le bénévolat est devenu une sorte de d’apostolat.
“Mon épouse Véronique avait inscrit nos enfants au club de gym en 1996 et elle s’est rapidement impliquée dans le club, puisque lors de la première assemblée générale à laquelle elle a participé, elle est revenue au bureau comme secrétaire.il se souvient. C’est elle qui, quelques - plus tard, m’a demandé de venir aider lors de compétitions et autres événements sportifs et extra-sportifs. Et en 1998, j’ai commencé.“
Débuts en 1998
Comme beaucoup de bénévoles, quel que soit le sport, la passerelle reste ses enfants licenciés au club. “ J’ai ensuite rencontré d’autres parents avec lesquels j’ai sympathisé. C’était toujours un plaisir de se retrouver pour aider le club. Je me souviens de ma première démonstration : c’était la demi-finale du championnat de France GAF en 1998 où je m’occupais entre autres de la sécurité. Comme on dit, j’ai commencé à mettre le doigt puis petit à petit tout le bras. “
C’est ainsi que les choses en ont entraîné une autre et qu’Alain Boudes a rejoint le comité directeur. Comptable de profession, il a travaillé 27 ans chez Bosch, commençant logiquement comme trésorier adjoint avant de devenir co-président, poste qu’il a occupé jusqu’en 2017.
S’il cède ensuite sa place, cela ne veut pas dire qu’il quitte le club. “Je suis passé aux crêpesglisse-t-il avec une pointe d’humour. Le côté buvette est très important car lors des différentes compétitions, nous devons pouvoir nourrir nos jeunes et nos cadres mais aussi proposer des boissons et des gourmandises aux spectateurs.« Des gourmandises dont bien sûr les fameuses crêpes. »Au club de gym, on en fait beaucoup et encore ce week-end lors de la soirée du club il y en aura.“Une soirée qui rassemblera tous les licenciés, managers et non-managers ainsi que les bénévoles.” Lors d’un événement comme celui-ci, entre dirigeants du club et bénévoles, une bonne centaine de personnes mettent la main à l’œuvre pour assurer le succès de cette journée. Un club ne peut pas survivre sans bénévoles et ce sont tous les bénévoles qui doivent être mis en valeur et non un seul.», précise celui qui prend aussi plaisir à rencontrer ses compagnons dans des moments de convivialité.
Aînés et avenir
“C’est vrai que nous sommes quelques-uns qui sont des anciens, on se retrouve fréquemment, notamment pour faire du sport le mardi soir. Mais au-delà du groupe de vétérans, il y a une équipe de jeunes qui arrivent et qui sont l’avenir du club.», explique le caïd qui vient de reprendre du service comme co-président il y a quelques jours seulement.
“C’est un petit intérim pour aider le club qui en avait besoin», glisse-t-il avant d’ajouter : «Il m’est impossible de parler du club et de ses bénévoles sans parler d’Andrée Condat qui, en 1982-1983, a retroussé ses manches et mis le club sur les rails. Car si nous sommes là aujourd’hui, c’est aussi grâce à elle.» Et si André Boudes est à nouveau coprésident, il est certain que lors de ce week-end festif, on le retrouvera aux fourneaux au moulin, aussi bien au bord de la piste, qu’en coulisses ou à la buvette avec les crêpes.
Sénégal