Héroïque, le Stade Brestois brille une nouvelle fois en Ligue des champions face au PSV Eindhoven

Héroïque, le Stade Brestois brille une nouvelle fois en Ligue des champions face au PSV Eindhoven
Héroïque, le Stade Brestois brille une nouvelle fois en Ligue des champions face au PSV Eindhoven

Le Stade Brestois incarne un football à part entière, qui refuse et rejette toute paillettes superflue. Ce football total où rien n’est calculé, surtout pas l’énergie dépensée. Celle qu’on aime à Brest, qu’on chérit tout simplement. Privé de sept joueurs majeurs (Lala, Locko, Coulibaly, Less-Melou, Martin, Ajorque, Faivre) pour son sixième match de Ligue des champions, le Stade Brestois, jamais aussi diminué depuis le début de la saison, a une nouvelle fois repoussé ses limites au-delà des attentes. en Ligue des Champions, ce mardi 10 décembre 2024.

Une compétition qu’il aborde à chacune de ses sorties de la meilleure des manières. Celui d’une équipe consciente de ne pas être la meilleure parmi les 36 engagés, ni la plus expérimentée, ni la plus confiante dans son championnat national, ni celui attendu lors du dernier meeting des princes le 31 mai à Munich. Mais Brest est une équipe qui place avant tout ses valeurs d’abnégation au cœur d’un collectif surpuissant. Et c’est là toute la différence, c’est l’essence même d’une beauté intrinsèque qui lui sied à merveille.

Le Cardinal, héros d’un soir

A Guingamp, poussé par un public enflammé dans un stade où il se sentait chez lui dès ses premiers pas, Brest a souffert, parfois tenu sur un fil et Marco Bizot a repoussé avec brio les attaques néerlandaises en première période (12′, 20′, 31′ , 39′) dont un superbe arrêt prolongé sur une tête de Luuk de Jong avant la pause. Un moment où le PSV poussait fort. Aussi parce que Brest, positionné en 4-4-2 en losange pour la deuxième fois de la saison, avait beaucoup couru dans la première demi-heure pour se montrer intraitable dans les duels et puissant dans les transitions.

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Hugo Magnetti dans le duel. (Photo Nicolas Créach)

C’est sur l’un d’eux, après une reprise à ras de terre, que Julien Le Cardinal, tout de retour pour l’occasion, se projetait vers l’avant et obtenait un coup franc bien placé. C’est sur ce coup de pied arrêté, dernière occasion avant la pause, que Mama Baldé a dépassé son défenseur.

Le ballon atterrit comme par miracle devant Le Cardinal, seul au deuxième poteau et le Costarmoricain, devant les siens, marque son premier but dans la compétition. Un rêve éveillé, une émotion décuplée pour celui qui allait sortir sur blessure au retour des vestiaires et qui a fait bouillir le Roudourou dans un moment de pure joie.

Et si le top 8…

Fort de son coup d’un soir, de ses tripes, de son talent aussi, le Stade Brestois a concédé deux poteaux en seconde période (57′ et 76′), a vu un penalty accordé au PSV finalement annulé par le Var (67′) mais aussi mordu la balle de break plusieurs fois. Par Mama Baldé (46′, 50′), Kamory Doumbia (68′), Mathias Pereira Lage (77′, 90′) ou encore Romain Del Castillo (77′). Héroïques dans un match où certains leur promettaient un petit enfer, les Brestois enregistrent leur quatrième succès en six matches dans une Ligue des Champions où ils nagent comme des poissons dans l’eau !

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Le Stade Brestois est quasiment cinquième de la phase de Ligue des Champions. (Photo Nicolas Créach)

Ce parcours est digne des plus grands et Brest est une, à sa manière, l’une des plus belles histoires du football moderne. Le PSV avait marqué 66 buts depuis le début de la saison ? Brest a bloqué l’attaque néerlandaise qui n’avait jamais été habituée au silence. Les défenseurs du SB29 ont toujours eu un pied à traîner et avec 13 points, ils ont quasiment les deux en play-offs à deux journées de la fin de la première phase. Et si Brest se permettait de briguer une qualification directe en huitièmes de finale ? Fou. Sensationnel. Mémorable, encore une fois.

 
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