Auteur d’une prestation sans faute côté Langon, Clément Clavières avait plus de ballons à jouer avec son pied qu’avec ses mains. La faute à une météo et des conditions de terrain compliquées, mais l’ailier du Racing Club Narbonnais se satisfait du succès de son équipe (14-20).
Est-ce la satisfaction de ne pas être tombé dans le piège de Langon ?
La victoire, ça fait du bien, mais on avait bien préparé ce match. Le groupe savait ce qui nous attendait, la météo nous a permis de construire le match dès le début de semaine. Il a fallu les mettre sous pression, avec un gros pack, et les attaquants ont fait le nécessaire. En défense, à part défendre, nous n’avions pas trop de ballons, mais l’hiver, nous y sommes habitués. Tout le monde a répondu, c’est l’essentiel.
Vous souvenez-vous d’avoir joué un match dans de telles conditions ?
Franchement, je n’ai aucun souvenir, sauf peut-être en tant que cadet ou junior. C’était le début du rugby. Cet après-midi, cela faisait longtemps que je n’avais pas joué sur un terrain aussi boueux, avec de grosses flaques d’eau et un vent froid. C’était à peine supportable. Mais le rugby, ce n’est pas seulement quand il fait beau. Il faut s’accrocher dans un match comme celui-ci.
L’équipe a fait preuve de caractère et de courage.
Comment un ailier vit-il un match comme celui-ci ?
Il faut penser avant tout à l’équipe, plus qu’à soi. Il fallait être propre, s’occuper, mettre Langon sous pression, ne rater aucun plaquage. Et même si ce ne sont pas mes qualités premières, il faut savoir faire des choses qui ne nous plaisent pas forcément.
Est-ce une victoire pour la défense ?
C’est à l’image de notre saison où c’est souvent tendu sur la fin. Je pense à ce match à Bourgoin où on a défendu jusqu’au bout (victoire 23-26). Contre Carcassonne, la défense a été énorme. Cet après-midi, l’équipe a fait preuve de caractère et de courage. Le travail effectué pendant la semaine est récompensé le week-end. Il faut poursuivre cette dynamique dans ce secteur.