Helmut Marko, consultant en sport automobile chez Red Bull, est revenu sur l’accident impliquant Max Verstappen et Lando Norris au Grand Prix d’Autriche.
Helmut Marko a admis que Red Bull n’a pas été à la hauteur de ses capacités opérationnelles lors du Grand Prix d’Autriche.
L’une des erreurs majeures, selon lui, a été de ne pas informer Max Verstappen qu’il pouvait laisser passer Lando Norris, qui faisait l’objet d’une enquête et risquait de recevoir une pénalité pour avoir dépassé les limites de la piste.
Analyse du problème
« La victoire a été perdue pour plusieurs raisonsexplique Marko. Le deuxième arrêt de Verstappen s’est mal passé, permettant à Norris de passer dans la fenêtre du DRS. De plus, nous pensions que les pneus durs seraient le meilleur choix par temps chaud, ce qui n’a pas été le cas.
Marko souligne également l’impact des températures plus basses sur les performances des pneus : « Norris avait des pneus neufs dans le dernier relais, alors que nous avions des pneus usés. Cela a aussi joué un rôle. Mais je dirais que les deux pilotes ont conduit inutilement trop fort. »
Une erreur de communication
Marko admet que l’équipe aurait dû mieux communiquer avec Verstappen : « Nous savions qu’une enquête sur les limites de la piste était en cours et que Norris avait dépassé les limites trop souvent. Nous aurions dû avertir Max. J’ai pensé que cette action était complètement inutile et qu’il aurait pu simplement terminer derrière lui et gagner grâce à la pénalité infligée à Norris. »
« Mais nous ne savions pas s’il serait puni et comment. Avec le recul, nous aurions pu dire : « OK, on le laisse partir ». Mais regardons le bon côté des choses : nous avons augmenté notre avance au championnat, tant au championnat des constructeurs qu’au championnat des pilotes.
Un Norris trop agressif
Marko partage l’opinion de l’équipe Red Bull en critiquant l’agressivité de Norris : « Je pense que ce que Max a fait était plus dans les limites que ce qu’a fait Lando. Mais les deux pilotes ont été inutilement agressifs. »
« Leur combat a été très bon par moments jusqu’à ce que la question de savoir qui poussait le plus qui, qui violait le plus les limites de la piste, au lieu de se concentrer sur une arrivée équitable, devienne une question de sécurité. »
