Juraj Slafkovsky, la meilleure signature que les Canadiens pouvaient se permettre – .

Juraj Slafkovsky, la meilleure signature que les Canadiens pouvaient se permettre – .
Juraj Slafkovsky, la meilleure signature que les Canadiens pouvaient se permettre – .

Il a promis 1,14 milliard de dollars en salaires totaux à 146 joueurs lundi, dans les six premières heures suivant l’ouverture du marché des agents libres. Quelques bonnes affaires, plusieurs signatures déroutantes, mais surtout beaucoup, beaucoup d’argent pour des joueurs qui, dans de nombreux cas, ont déjà connu leurs meilleures saisons.

Les Canadiens, pour leur part, se sont abstenus de faire des achats extravagants et ont plutôt décidé de dépenser 7,6 millions $ par saison pour les huit prochaines années pour leur jeune vedette Juraj Slafkovsky.

Il convient de noter d’emblée que ce contrat représente une moyenne annuelle inférieure à celle des pactes de Nick Suzuki (7,875 millions $) et Cole Caufield (7,85 millions $). Mais ce n’est qu’une partie de l’histoire.

Dans la Ligue nationale de hockey (LNH), plus encore que le salaire du joueur, c’est le pourcentage de la masse salariale occupé par le contrat au moment de sa signature qui sert d’outil de comparaison lors des négociations.

Il y a de l’inflation, et les meilleurs joueurs gagneront toujours plus, surtout dans un contexte où le plafond salarial a recommencé à augmenter. Le pourcentage de la masse salariale est cependant un indice qui reste constant d’une année à l’autre.

Lors de la signature de son contrat de huit ans en 2022-23, Suzuki demandait 9,5 % du plafond salarial des Canadiens. L’année suivante, après que le plafond salarial ait été augmenté d’un million de dollars, Caufield a opté pour un contrat qui occupait 9,4 % du plafond salarial.

Le prochain contrat de Slafkovsky entrera en vigueur au début de la saison 2025-26, les premières rumeurs suggérant un plafond salarial de 92 millions de dollars. S’il est confirmé, ce nouveau contrat ne représenterait que 8,3 % du plafond salarial de l’année prochaine. C’est une bonne affaire pour l’équipe.

Il y a évidemment toujours une part de risque, tant du côté de l’équipe que du côté du joueur.

Du côté des Canadiens, on mise sur la progression vertigineuse qu’a connue le premier choix au total du repêchage de 2022 au cours des quatre derniers mois de la saison. Dès le 16 décembre, Slafkovsky a pris son envol en récoltant 18 points et 43 points en 53 matchs, en plus d’offrir un jeu de plus en plus assuré. Il s’agit toutefois d’un échantillon relativement court.

Le risque dans le camp de l’ailier slovaque est de renoncer à une saison supplémentaire au cours de laquelle il aurait pu augmenter sa valeur grâce à de bonnes performances.

Au final, l’intérêt de signer maintenant aurait peut-être été plus en faveur du Canadien, d’autant plus que ce contrat permet à l’équipe de maintenir une structure salariale interne axée sur Suzuki. Attendre une année de plus aurait pu s’avérer plus difficile.

Il s’agit certainement d’une signature moins risquée que certains contrats conclus au début du marché de l’autonomie.

Les trois membres de ce qui était la meilleure ligne des Canadiens l’année dernière sont maintenant sous contrat à long terme et gagnent tous moins de 8 millions de dollars par saison, ce qui suggère une grande marge de manœuvre financière pour l’avenir.

Bien sûr, les Canadiens veulent rester prudents dans leurs dépenses afin de pouvoir signer leurs autres jeunes joueurs de premier plan à long terme dans les années à venir. Mais avec un plafond salarial qui devrait augmenter considérablement d’une année à l’autre, l’organisation pourra frapper un grand coup quand elle le voudra.

Mais dans sa situation actuelle, elle sentait que le moment n’était pas encore venu.

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Jonathan Marchessault s’est rendu à Nashville en même temps que Steven Stamkos et Brady Skjei.

Photo : Getty Images / Steph Chambers

Marchessault recherchait une solution à long terme

Kent Hughes a parcouru le marché des agents libres à la recherche d’un attaquant qui pourrait aider le top six à court terme, mais il n’avait pas beaucoup d’espoir d’atteindre l’une de ses cibles.

Un joueur comme David Perron aurait pu correspondre à ce profil étant donné qu’il n’était pas en mesure d’exiger un contrat à long terme, mais il ne semblait pas y avoir de réel appétit du côté du Canadien.

Il semble que Hughes ait visé des joueurs plus gros. L’un d’eux est Jonathan Marchessault, qui a quitté Las Vegas à contrecœur et signé un contrat de cinq ans d’une valeur annuelle moyenne de 5,5 millions de dollars avec les Predators de Nashville.

Dans le cas de Marchessault, nous n’étions pas prêts à aller à quatre ou cinq ansHughes a déclaré lors d’une conférence de presse.

Le directeur général a déclaré qu’il était à l’aise de commenter publiquement cette affaire étant donné que l’ailier québécois avait lui-même fait allusion publiquement à l’intérêt du CH.

L’agent Pat Brisson a confirmé à Radio-Canada Sports qu’un contrat à long terme était la priorité absolue de Marchessault.

Je comprends le Canadien, c’est une équipe jeune et dans sa situation, elle est moins intéressée à donner à long termeBrisson était d’accord.

Compenser en offrant à Marchessault un salaire plus élevé n’allait donc pas s’avérer suffisant.

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Un autre joueur autonome du Québec, Anthony Duclair, a lui aussi indiqué qu’il avait choisi autre chose que ce que lui offrait le Canadien. Les Islanders de New York lui ont offert un contrat de quatre ans, ce qu’il n’a jamais eu dans sa carrière. Il est clair que le Canadien n’allait pas s’aventurer dans ces eaux-là.

Au risque de ne pas participer au feu d’artifice de la fête du Canada, Hughes préfère ne rien faire plutôt que de faire une erreur.

Ce qui se passe sur le marché des agents libres, et c’est naturel, c’est que si vous y allez à fond et pensez que vous allez obtenir quelque chose, vous finissez parfois par obtenir quelque chose que vous regrettez plus tard.Hughes a noté.

Nous avons abordé cette journée avec un état d’esprit discipliné, sachant que si nous pouvions accomplir quelque chose dans le cadre de nos paramètres, nous le ferions. Sinon, nous sommes à l’aise de continuer à attendre et de voir si quelque chose se concrétise, que ce soit par le biais d’une agence libre ou d’un échange.

Une citation de Kent Hughes, directeur général des Canadiens de Montréal

Les Canadiens tentent de faire une transaction depuis la fin de la saison, mais n’ont pas trouvé de terrain d’entente. Même après le départ de Johnathan Kovacevic, le directeur général des Canadiens reconnaît à demi-mot qu’il reste encore beaucoup de défenseurs dans l’équipe et qu’un ou plusieurs d’entre eux pourraient servir d’appât.

Nous ne voulons pas faire un pas en arrière, c’est-à-dire échanger un bon jeune joueur pour obtenir un bon jeune joueur. Nous voulons aller de l’avant, a insisté Hughes. Si nous pouvons utiliser notre surplus dans quelque chose pour nous améliorer, nous le ferons, mais faire un pas en arrière ne nous intéresse pas.

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Alex Barré-Boulet se souviendra de la mentalité de gagnant qui entoure le Lightning de Tampa Bay.

Photo : Associated Press / Chris O’Meara

Beaucoup de

Les contrats des entraîneurs adjoints Alexandre Burrows, Trevor Letowski et Eric Raymond ont expiré le 1er juillet, et tandis que deux d’entre eux ont renouvelé leurs ententes, Burrows a choisi de quitter son poste afin de passer plus de temps avec sa famille.

Après 16 saisons de carrière professionnelle, Burrows a pris sa retraite pour devenir immédiatement l’adjoint de Joel Bouchard avec le Rocket de Laval. Six saisons plus tard, l’entraîneur de 43 ans a décidé de ralentir la cadence.

Burrows conservera un rôle de consultant au sein de l’organisation des Canadiens et sera impliqué à différents niveaux, que ce soit au sein de l’équipe de développement, qui est souvent à Laval, ou encore auprès du groupe d’entraîneurs de Martin St-Louis.

Hughes, pour sa part, n’a pas encore précisé si le poste de Burrows serait pourvu ou non. Il n’a pas encore eu de discussions avec son entraîneur principal sur ses préférences.


Alex Barré-Boulet a été la plus grosse signature du Canadien à l’ouverture du marché des joueurs autonomes. C’est un peu comme s’il avait été échangé pour Jesse Ylönen, car l’ancien joueur du Canadien a fait le chemin inverse et a signé avec le Lightning de Tampa Bay.

Les Canadiens ont offert un contrat à un volet à l’attaquant de 27 ans. Barré-Boulet n’a pas attendu de voir s’il obtiendrait plus avant d’accepter l’offre du CH.

Ayant fait des allers-retours entre Tampa Bay et la LAH pendant plusieurs années, Barré-Boulet pourrait avoir plus de chances d’être le point de départ du Rocket que de décrocher un poste à Montréal en début d’année. D’une part, il est le joueur parfait pour une équipe qui alignera beaucoup de jeunes talents à Laval; et d’autre part, le fait que son contrat ne soit pas bidirectionnel pourrait décourager les équipes de le réclamer au ballottage à la fin du camp d’entraînement.

Comme on pouvait s’y attendre, Barré-Boulet a de plus grandes ambitions que le Rocket. Ce sera à moi d’arriver là-bas le mieux préparé possible pour impressionner la direction et faire en sorte qu’elle puisse me donner une vraie chance en début d’année.il a dit.


Le directeur général adjoint John Sedgwick a rencontré quelques candidats à Las Vegas pour combler le poste d’entraîneur-chef du Rocket de Laval laissé vacant par Jean-François Houle.

Hughes a indiqué que l’organisation est ouverte à l’embauche d’un entraîneur issu des rangs juniors qui n’a pas encore d’expérience professionnelle. L’important ne sera pas de gagner tous les soirs, a-t-il réitéré, mais d’établir un cadre propice au développement.

Il faut aussi souligner que Joël Perrault, l’entraîneur-chef de l’Océanic de Rimouski, est l’un des instructeurs invités au camp de perfectionnement des Canadiens qui s’amorce mardi à Brossard. Une autre étoile montante de la LHJMQ, Sylvain Favreau, des Voltigeurs de Drummondville, a accepté une invitation similaire de la part des Predators de Nashville.

 
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