La Suisse élimine l’Italie, championne en titre, et se qualifie pour les quarts de finale – .

La Suisse élimine l’Italie, championne en titre, et se qualifie pour les quarts de finale – .
La Suisse élimine l’Italie, championne en titre, et se qualifie pour les quarts de finale – .

La Suisse s’est qualifiée pour les quarts de finale de l’Euro 2024 en éliminant l’Italie, championne en titre, 2 à 0 en huitièmes de finale aller, samedi à Berlin.

La Suisse a facilement dominé une Italie tenante du titre en manque d’inspiration et de talent (2-0), samedi à Berlin en huitièmes de finale de l’Euro-2024, et idéalement préparée à un éventuel duel contre l’Angleterre.

C’est un nouveau palier que vient de franchir la « Nati », trois décennies après sa dernière victoire contre l’Italie, trois ans après avoir éliminé l’équipe de France au même stade de l’Euro-2021. Mais là, les Suisses ont dû en passer par une séance de tirs aux buts, après avoir profité d’un décalage côté Bleus.

Cette fois, alors que certains ne manqueront pas de souligner la faiblesse de cette Italie, les hommes de Murat Yakin ont donné une leçon de football et envoyé un message à l’Europe et à ses favoris – Espagne, Allemagne, Angleterre, France.

La Suisse est clairement en train de rééquilibrer la vieille rivalité avec l’Italie. Elle avait déjà joué un mauvais tour à la « Nazionale » en l’envoyant en barrages de la Coupe du monde 2022 – ce qui lui sera fatal.

Signe que quelque chose a changé, la Suisse a pris le contrôle du match dès le début. L’Italie a eu du mal à sortir le ballon, ses atouts techniques étant principalement limités à Nicolo Barella et Federico Chiesa.

Etouffés par la maîtrise technique et tactique des Reds, les « Azzurri » ont pu souffler au bout d’un quart d’heure, avec une première incursion dans la surface suisse – résultat maigre et inoffensif. Cinq minutes plus tard, un long ballon de Stephan El-Shaarawi, qui a concédé un coup franc subtilement frappé par Barella, manquant de peu la passe décisive pour Di Lorenzo, a été l’un des seuls frissons ressentis par les supporters italiens.

Souverain au milieu de terrain, le Suisse a d’abord péché dans le dernier tiers-temps. Finalement seul après avoir frôlé le hors-jeu sur une passe chaloupée de Michel Aebischer, Breel Embolo a perdu son duel face à Gianluigui Donnarumma (23).

Mauvais rêve

Les Suisses ont dû attendre un quart d’heure supplémentaire pour valider leur domination avec l’ouverture du score de Remo Freuler. Le joueur de Bologne avait critiqué les Italiens avant le match pour leur absence au Mondial 2022 et il n’a pas baissé les bras sur le terrain, entamant un sprint vers la surface pour se démarquer et offrir une solution de passe évidente à Ruben Vargas. Avant de prendre le ballon et de battre Donnarumma au premier poteau (37e).

La Suisse a affiché sa supériorité lors de cette séquence de possession de près d’une minute et trente secondes, ponctuée de 33 passes. Juste avant la pause, Donnarumma a également dû se montrer vigilant pour repousser sur son poteau un coup franc excentrique et lointain repris en force par Fabian Rieder (45+1).

Sur le banc italien, Gianluigi Buffon secouait la tête, espérant sans doute chasser ce mauvais rêve et retrouver celui de la finale de la Coupe du monde 2006, remportée contre la France dans ce même Stade olympique de Berlin.

Au retour des vestiaires, les Suisses les ont surpris d’entrée par Vargas. Servi par Michel Aebischer dans la surface, pas assez coincé par la défense italienne, il a pu calmement ajuster Donnarumma et frapper dans la lucarne opposée (46e).

L’Italie peut être blâmée pour un jeu en particulier. A l’entame du dernier quart d’heure, Cristante réalise une superbe passe lobée et Mattia Zaccagni a la très bonne idée, dos au but, de la dévier vers Gianluigi Scamacca… qui touche le poteau. Vainqueur de la Ligue Europa avec l’Atalanta Bergame, il n’était décidément pas en confiance avec l’équipe nationale.

Rideau! La seconde mi-temps a surtout montré des Suisses sereins, qui n’ont pas paniqué pour ressortir les ballons et avaient le niveau technique pour le faire. Le trium virat de Bologne Aebischer-Freuler-Ndoye battait son plein, régulé par le capitaine Granit Xhaka.

« Nous avons manqué d’intensité », a souligné l’entraîneur italien Luciano Spalletti, affirmant qu’il apporterait « plus de qualité physique » à la prochaine compétition – puisqu’il a dit espérer continuer à son poste.

Le coup de sifflet final a retenti, les supporters suisses ont explosé de joie et les commentateurs de la radio italienne ont crié.

 
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