“Le juge statuera sur le résultat, et prendra quelques jours si nécessaire”, la décision de non-lieu mise en délibéré, aucune date communiquée

“Le juge statuera sur le résultat, et prendra quelques jours si nécessaire”, la décision de non-lieu mise en délibéré, aucune date communiquée
“Le juge statuera sur le résultat, et prendra quelques jours si nécessaire”, la décision de non-lieu mise en délibéré, aucune date communiquée

La juge “n’a pas précisé” combien de temps elle mettrait pour prendre sa décision, a indiqué l’avocat des joueurs.

La décision sur un éventuel classement sans suite pour Hugo Auradou et Oscar Jegou, les deux rugbymen français accusés de viol aggravé en Argentine, a été mise en délibéré ce mardi 26 novembre, sans qu’une date ne soit communiquée pour la décision, ont annoncé les joueurs. ‘ avocat. En termes juridiques, la délibération est l’acte d’un tribunal qui réfléchit pour prendre sa décision.

« Le juge décidera du résultat, et prendra (les) quelques jours nécessaires. C’est une affaire compliquée”, a déclaré aux journalistes Rafael Cuneo Libarona, l’avocat des joueurs, après une deuxième journée d’audience à huis clos. fermé au centre judiciaire de Mendoza (ouest). La juge “n’a pas précisé” combien de temps il lui faudrait pour rendre sa décision, a-t-il précisé.

L’avocat du plaignant réclame un procès

Lundi, le parquet a demandé le non-lieu, c’est-à-dire l’abandon des poursuites contre les joueurs. Ce mardi, c’était au tour de Natacha Romano, l’avocate de la plaignante, une Argentine de 39 ans, de plaider. Me Romano devait faire valoir son opposition au classement sans suite et sa demande qu’Auradou et Jégou soient jugés en procès.

Depuis près de cinq mois, Auradou et Jegou, 21 ans, restent inculpés de viol aggravé car commis en réunion, pour des faits présumés survenus dans la nuit du 6 au 7 juillet dans un hôtel de Mendoza, où se trouvait le XV de La venait de disputer un match test contre l’Argentine, suivi d’une « troisième mi-temps ».

Tous deux ont affirmé dès le début que les relations sexuelles avec la plaignante, rencontrée dans une discothèque, étaient consensuelles et sans violence. L’avocat de la plaignante a toutefois dénoncé un viol avec une « violence terrible », dans une affaire qui a vu s’affronter deux versions des faits radicalement opposées. Hormis une convergence sur la réalité des actes sexuels, et un contexte alcoolique.

“Il y a eu consentement”

Après l’audience de lundi, l’avocat des joueurs, Rafael Cuneo Libarona, s’est félicité d’une « très, très bonne » présentation du parquet en faveur du licenciement, au terme d’une « enquête extrêmement productive ». Il a réaffirmé que « pour la défense, il n’y avait aucun type de crime » et qu’« il y avait bien le consentement de cette dame de 40 ans ».

Me Romano a pour sa part déploré une audience au cours de laquelle une victime a été “accusée de mentir”, au lieu d'”évaluer ce qui s’est passé entre les quatre murs” de la chambre d’hôtel. Elle a dit craindre « une plainte pour faux témoignage, une demande de réparations » à l’encontre de son client, dénonçant le « style » offensant de l’avocat des joueurs.

 
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