35 éditions et toujours des nouveautés au Tour du Pays Roannais – .

35 éditions et toujours des nouveautés au Tour du Pays Roannais – .
35 éditions et toujours des nouveautés au Tour du Pays Roannais – .

Pour la deuxième année consécutive, le quartier Mulsant sera le départ de l’événement qui se termine au Coteau pour la première fois de son histoire.

La France a son Tour, le Roannais aussi. Au début de chaque été, les cyclistes du peloton amateur viennent se jauger et juger de leur forme dans les collines du Roannais. Et cela dure depuis 1989.

En 2024, la TPR reste fidèle à sa formule : un week-end de compétition avec trois étapes, une par jour. Pour cette nouvelle édition, ils sont cinq à avoir dessiné le parcours : Cyril Guicherd, Franck Cherpin, Fred Fayolle, Dominique Eono pour l’étape du samedi et Jérôme Mainard pour l’étape du dimanche.

Retour à Mulsant pour le départ.

Contraint de quitter le port de Roanne en raison des travaux et de la rénovation des Bords de Loire II, la TPR a migré l’année dernière vers le quartier de Mulsant. Les retours étaient bons. Si au port, le public était majoritairement composé d’initiés, il s’avère plus diversifié dans cet autre coin de Roanne. « C’est un vrai critère », résument Fred Fayolle et Franck Cherpin, respectivement vice-président et vice-président chargé des organisations chez CR4C. Les organisateurs aiment cette ambiance autour de leur course. Côté sportif, cela permet aux coureurs aux profils sprinteurs et rollers de s’exprimer sur un TPR vallonné, du fait de la géographie de Roanne. « Le vendredi soir, c’est une mise en bouche », affirment les dirigeants du club.

Une boucle du Pays Roan.

Les deux étapes du samedi et du dimanche fonctionnent selon le principe d’une boucle. Ainsi, lors de l’étape de Sevelinges, le peloton devra boucler une grande boucle de 60 km et trois autres petites de 28 km pour un total de 144 km. Réaliser des figures présente plusieurs avantages. Tout d’abord en termes de sécurité. « Pour les signaleurs, c’est plus simple, explique Franck Cherpin. « On laisse les signaleurs à leur place, on a moins de déplacements. » L’autre avantage est pour les spectateurs. Ils peuvent voir les participants plusieurs fois. Samedi, le peloton franchira quatre fois la ligne d’arrivée à Sevelinges. « Cela permet de conserver les gens sur le site », explique Franck Cherpin.

Le dimanche, pour l’arrivée finale au Coteau, le système de boucles fait également partie du parcours avec un passage en sens inverse de la ligne. Les organisateurs prennent ainsi soin des villes étapes. La TPR ne s’est jamais arrêtée au Coteau dans toute son histoire. Une situation comparable à Sévelinges qui accueille pour la première fois un départ et une arrivée.

La route du Maroc comme nouveauté.

En 2024, le parcours du Tour ne sera pas 100 % sur asphalte. Il y aura un secteur de sentier dimanche entre le quartier des Plaines et Parigny. L’idée est venue de Fred Fayolle qui s’est inspiré de la course italienne des Strade Bianche. Le Tour de France l’a également fait et les courses professionnelles en France comportent des secteurs routiers comme le Tro Bro Leon ou Paris-Tours. La partie chemin n’est pas très terrifiante avec seulement 1,8 km de long. Les contraintes de situation d’arrivée, avec les différentes lignes ferroviaires, ont dicté ce passage par la route marocaine. Les planificateurs d’itinéraires, dont Jérôme Mainard, ancien cycliste professionnel, ont pris le vélo pour voir ce qu’il pouvait faire. “On s’est dit que c’était propre et que ça pouvait être innovant d’avoir un chemin sur scène”, explique Jérôme Mainard.

En fonction de la météo, de la poussière pourrait bien apparaître dans le paysage du peloton TPR. « C’est un chemin mais ça se passe relativement bien », assure l’ancien coureur de l’Armée ou de Roubaix-Lille Métropole. Des mécaniciens ou assistants seront à proximité pour assurer les réparations en cas de crevaison.

Cette partie se déroule sur un faux revêtement en montée avec une approche déjà inclinée. « Ce ne sera pas non plus décisif », estime Jérôme Mainard à propos de cette portion placée à une soixantaine de kilomètres de l’arrivée. « Derrière, il y a d’autres bosses qui peuvent faire la sélection plus que ce sentier. »

Un Tour du Pays Roannais.

Au-delà des difficultés sportives, le parcours du Tour du Pays Roannais traverse ce qu’il y a de plus beau dans la région. Samedi, place aux paysages naturels autour de Sévelinges. Le lendemain, les coureurs passeront par la station d’Ozo, devenue un lieu incontournable du tourisme local. Il y aura aussi le barrage de Villerest, un détour par Saint-Jean-Saint-Maurice ou encore le traditionnel passage au Château de la Roche. Le TPR saluera également la toute nouvelle Route des Vins. Au final, tous les joyaux du Roannais seront réunis sur cette dernière étape avec une boucle le long de la côte roannaise et des bords de Loire.

Une course mais aussi du divertissement.

Le Tour du Pays Roannais reste unique avec une caravane publicitaire qui précède les participants de 45 minutes. Des cadeaux sont offerts et les villes étapes s’animent. Le vendredi soir, il y aura de la soupe froide et une animation musicale sera assurée par Thierry d’Avray. Au Coteau, des activités pour les enfants sont prévues, des producteurs locaux seront au rendez-vous… Depuis trois ans, le public peut même bénéficier d’un écran géant installé à la ligne d’arrivée, pour suivre la course en direct.

Morgane Parmentier

 
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