Sur les deux dernières manches de la saison 2024 de Formule 1 (au Canada et en Espagne), Mercedes est l’équipe qui a marqué le plus de points : 55, une petite unité de plus que Red Bull. On compte aussi, excusez-moi, une pole position de George Russell volée sous le nez de Max Verstappen à Montréal. Ce regain de forme est, selon James Allison, dû en grande partie à la compréhension du W15, mais Mercedes est-elle revenue définitivement au sommet cette fois-ci ?
Le directeur technique des Flèches d’Argent s’est exprimé dans le podcast Au-delà de la grille, sur les progrès de l’équipe au cours des dernières semaines. La W15, si difficile à piloter pour George Russell et Lewis Hamilton, semble enfin avoir été comprise…
« Au début de l’année, nous avons pu obtenir une voiture qui était décente dans les virages lents et décente dans les virages rapides, admet l’ingénieur britannique. Mais nous ne pouvions pas l’améliorer dans les deux domaines en même temps. Ce qui a changé au cours des dernières courses, c’est que nous avons modifié la voiture pour qu’elle ait un équilibre raisonnable entre les vitesses élevées et basses et entre les virages. Cela signifie que le pilote peut lui faire confiance dès le freinage au début du virage, jusqu’au sommet et jusqu’à la sortie du virage.
Nous n’avons pas dit « Eurêka ! ». Cela est venu de la compréhension soudaine de quelque chose que personne n’avait compris auparavant. Notre progrès est venu de ce moment de prise de conscience où nous avons vu quelque chose pour la première fois. L’aileron avant est l’un des éléments les plus importants, mais il s’agit de comprendre que la voiture peut passer de haute à basse vitesse de la bonne manière. »
Travail en équipe
Face à leurs nombreux échecs depuis l’arrivée de la nouvelle réglementation en 2022, Mercedes a su se relever pour revenir au premier plan. Les employés de Brackley ont, sans aucun doute, la gratitude éternelle de James Allison qui n’a cessé de les féliciter au cours des derniers mois.
« En 2017, j’ai rejoint une équipe qui savait très bien que la complaisance nous tuerait, il ajoute. C’est tout à l’honneur de l’équipe d’avoir maintenu un tel cap durant huit saisons. J’espère avoir été utile en impliquant tous ceux qui dirigent l’usine. Nous avons peut-être connu de nombreux faux départs, mais cela vaut la peine d’y travailler et cela fera une différence. Les réactions ont été excellentes au sein de l’équipe. Voir leur travail acharné porter ses fruits lors des dernières courses a été l’un des meilleurs moments. »
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