Trésor Makunda et son guide Joachim Berland, complicité totale sur le trail

Trésor Makunda et son guide Joachim Berland, complicité totale sur le trail
Trésor Makunda et son guide Joachim Berland, complicité totale sur le trail

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JEUX OLYMPIQUES DE PARIS 2024 – Trésor Makunda et Joachim Berland sont unis par une complicité. Lorsque les deux sprinteurs courent, cela prend la forme d’une petite bande de plastique qu’ils attachent à leurs poignets pour ne pas se perdre sur la piste. Et avant que l’entretien ne commence, cela se transforme en sourires, câlins et acclamations. A 40 ans, Trésor Makunda est une légende du sport français. Son frère cadet, 23 ans, s’apprête à vivre ses premiers Jeux Olympiques à Paris, en tant que guide.

Car Trésor Makunda est un para-athlète, qui concourt dans la catégorie T11. LE ” T “, comme piste en anglais, signifie qu’il court. 11 que son handicap est particulièrement grave, à savoir qu’il souffre d’une déficience visuelle quasi totale. Raison pour laquelle, pour chacune de ses cinq médailles paralympiques depuis 2004 (et toutes les autres qu’il a obtenues aux niveaux national, européen et mondial), il a couru avec un guide.

En vue des Jeux de Paris 2024, qui devraient être ses derniers, deux hommes se relaient à ses côtés, en fonction de leur état de forme du moment et de la distance parcourue : Lucas Mathonat et donc Joachim Berland, avec qui il débute l’entraînement quand HuffPost retrouvez-les à l’Insep, la fabrique des champions de France, au cœur du bois de Vincennes, près de Paris.

Travail Travail travail

Je dis souvent que je connais la forme de mes guides rien qu’en marchant à leurs côtés, car je les connais. », demande Trésor Makunda. Pour lui, cette relation avec son coéquipier est essentielle. Sans cela, pas de performance. Alors ils y travaillent, sans relâche. ” Se connaître, c’est passer du temps ensemble, c’est un travail de complicité, de confiance… » L’image spécialiste du 100 et 400 mètres : « C’est comme au football, quand des gars ou des filles arrivent à se croiser sans se regarder : ça peut surprendre quand on ne le sait pas, mais il y a du travail derrière. »

En vue des Jeux de Paris, « Très’ » a voulu mettre toutes les chances de son côté. Pendant six mois, il réside à l’internat de l’Insep. Le meilleur moyen d’optimiser les soins, le sommeil et surtout la récupération en évitant les temps de déplacement. Mais cela a un prix : se passer au quotidien de son partenaire et de ses enfants. Il passe donc du temps avec Joachim et Lucas. “ Nous sommes un guide sur la piste, nous sommes un guide à l’extérieur », confirme le premier. ” Pour que ça marche, il faut qu’il y ait une vraie complicité, une vraie envie de travailler pour performer. »

Et pour cause : dans un sport où on peut » rater la qualification pour la finale de deux centièmes de seconde, on voit vite si les gens s’entendent », poursuit Joachim Berland, qui a rejoint l’équipe Trésor après le Covid via Lucas, l’autre guide, un ami de longue date. Une seconde chance pour un athlète qui, s’il avait un « bon niveau national chez les jeunes » avec plusieurs participations aux championnats de France, il n’aurait pas pu viser seul » le très haut niveau international, les Jeux Olympiques « .

Un sport individuel devenu collectif

Et l’intégration s’est faite naturellement, sans doute grâce à la personnalité du sprinteur. Si vous avez trop d’ego, vous continuez votre carrière individuelle. Mais si vous savez prendre du recul, mettre en avant votre athlète, ça ne peut que marcher “, il assure. Surtout dans de telles conditions : « Avec quelqu’un comme Trésor, où on voit qu’il aime ce qu’il fait, on prend du plaisir… C’est lui qui nous fait plaisir ! » Des compliments que l’intéressé renvoie sans hésiter. ” J’ai la chance d’avoir des guerriers à mes côtés, s’il y en a un qui est moins bon, on se soutiendra le plus possible. « Une manière de faire d’un sport individuel une pratique » collectif », comme aiment à le dire les deux amis.

D’autant que l’objectif commun, celui des Jeux Paralympiques, est une récompense inattendue. ” Trésor a changé nos vies à tous les deux, Lucas et moi : nous voyageons partout, nous représentons notre pays dans les compétitions internationales… Nous vivons quelque chose de très particulier, enrichissant sur le plan humain et sportif. », s’enthousiasme Joachim. Qui rit : » Je ne sais pas encore si je ferai peut-être les Jeux à Paris. »

Et pourtant, l’événement va les amener encore plus loin. Personnellement avec la médiatisation, la présence d’amis et collègues dans les tribunes, mais aussi à l’ensemble du mouvement paralympique, Trésor Makunda veut y croire. ” Il y a 10 ou 15 ans, je n’aurais même pas su quels conseils donner à un sportif handicapé. », remplace-t-il. Aujourd’hui, la pratique est beaucoup plus structurée et les possibilités sont multiples, mais le chemin à parcourir est encore long. ” Il y a des pays qui sont en avance en matière de handicap et de performance. Je suis convaincu que les Jeux seront un tremplin extraordinaire pour rattraper ce retard. »

A Paris, bien plus qu’une simple compétition

Car avec la réunion planétaire, « nous pourrons nous appuyer sur les exploits des athlètes paralympiques, français mais pas que, qui accompliront des choses extraordinaires et changeront les perceptions « .

Avec un effet miroir grossissant, assure Trésor Makunda. “ Le sport a la capacité d’être vecteur de changement et de mouvement. Et cela même dans les entreprises », explique celui qui travaille au centre d’accessibilité de la SNCF. ” Si on se rend compte que les gens peuvent être performants dans le sport quand on leur donne des prothèses, des chaises, des guides… Et bien on se dira que c’est la même chose en entreprise : si on donne des postes de travail adaptés, ces gens seront aussi performants que possible. -les gens corsés. »

Une philosophie qu’il résume avec une belle formule : « Ce n’est pas le handicap qui est handicapant, c’est la situation qui est handicapante. Si on arrive à transformer la situation, que ce soit dans le sport ou dans le monde du travail, la personne sera performante. »

Son guide, Joachim Berland, approuve pleinement, fort de son expérience personnelle aux côtés des para-athlètes à l’Insep. ” Au début, pour être honnête, c’était étrange de rejoindre une équipe composée de nombreuses personnes handicapées. Parce que nous n’y sommes pas habitués, ce n’est pas quelque chose d’ancré dans notre société de voir le handicap comme une force “, il se souvient. Jusqu’à ce que le sport prenne le dessus. « C’est là qu’on le découvre : en équipe de France, ce sont tous des sportifs de haut niveau. C’est incroyable de faire partie de ce mouvement, j’en suis tellement fière… »

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EN PARTENARIAT AVEC TOYOTA

Toyota, une enseigne mondiale

Pour Toyota, la mobilité du futur ne connaît pas de frontières. Ils permettent à chacun de se déplacer et de vivre en toute liberté. Il était donc naturel que les athlètes du « Équipe mondiale Toyota » transcender les nations pour valoriser le monde dans toute sa diversité. Cette équipe rassemble plus de 250 athlètes olympiques et paralympiques provenant de près de 50 pays. Du rugby fauteuil australien à l’escrime française en passant par le badminton thaïlandais et le surf péruvien, c’est une passion sportive mondiale qui se manifeste aux Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024, dont Toyota est partenaire Mobilité. Pour illustrer cette richesse, Toyota a relancé la campagne “Démarrez votre impossible” et s’invite au cœur des communautés qui rendent possibles les exploits sportifs. Des familles, entraîneurs et supporters trouvent une place centrale dans cette campagne qui met en avant l’importance du collectif et des origines dans la réussite sportive.

 
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