L’embauche de Patrick Roy a eu un impact sur la fiche de 23-24 des Islanders cette saison.
Le club new-yorkais a eu la bonté de décrocher son ticket pour les séries éliminatoires et même s’il a été éliminé au premier tour, c’était un exploit en soi.
Surtout si l’on considère que sur le papier, les Isles n’ont pas vraiment le plus grand club de la Ligue nationale.
Mais ce qui fonctionne pour les Insulaires, c’est le système.
Les joueurs sont capables de suivre les stratégies de l’entraîneur car ils sont tous sur la même longueur d’onde.
Et c’est en partie grâce à Patrick Roy. C’est lui qui doit préparer ses gars et il le fait de la bonne manière.
Même Tony DeAngelo, qui l’a affronté lors de la dernière série, se dit impressionné par l’entraîneur-chef québécois :
DeAngelo a joué pour les Hurricanes de la Caroline la dernière campagne.
Ce sont justement les Hurricanes qui ont éliminé Patrick Roy et les Islanders (en cinq matchs), mais le défenseur soutient que les joueurs étaient tellement bien préparés de l’autre côté que tous les matches auraient pu être décidés d’une autre manière.
Et ce, même si aux yeux de DeAngelo, les Hurricanes possédaient un meilleur club que les Islanders.
C’est une grande marque de respect pour Roy.
Et cela prouve que l’entraîneur-chef des Islanders a la confiance de ses joueurs, car ceux-ci ont suivi à la lettre le plan de l’entraîneur.
Cela démontre aussi d’une certaine manière que la réputation de Patrick Roy n’est plus à faire… Même s’il a passé la majorité de sa carrière d’entraîneur chez les juniors.
Nous savions qu’il méritait la chance de revenir derrière le banc d’une équipe de la Ligue nationale, et les commentaires de DeAngelo vont également dans ce sens.
En rafale
– Il est clair.
– C’était vraiment un grand objectif.
– Des surprises ?
– Effectivement…