Par
Éditorial Lyon
Publié le
19 novembre 2024 à 8h22
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Menacé de relégation par l’Office français du Football, l’Aigle Football Group, qui chapeaute l’Olympique Lyonnais, a publié son chiffre d’affaires du premier trimestre de l’exercice 2024-2025, réduit par une fenêtre de marché estivale médiocre en termes de ventes.
Baisse des revenus issus des ventes de joueurs
Les revenus générés par les transferts de joueurs au 30 septembre 2024 s’élèvent à 29,7 millions d’euros, contre 90,5 millions un an plus tôt à la même période, soit une baisse de 67%, selon un communiqué du groupe.
Le chiffre inclut notamment la vente de Jake O’Brien à Everton (14,3 millions d’euros), de Mamadou Sarr à Strasbourg (9,2 millions) et de Mama Baldé à Brest (4,2 millions). Mais d’autres ventes prévues ont été abandonnées.
Des résultats qui pèsent sur le chiffre d’affaires trimestriel du groupe, égal à 66,1 millions d’euros, contre 123,1 millions un an plus tôt.
« Personne ne permettra que le club soit relégué »
La Direction nationale du contrôle de gestion (DNCG) a sévèrement sanctionné l’OL pour ses dettes, annonçant vendredi l’audit de sa masse salariale, une interdiction de recrutement lors du mercato hivernal et une « relégation conservatrice à la fin de la saison de football en cours » de L’OL, actuellement 5ème de Ligue 1.
L’Américain John Textor, propriétaire du club, a ignoré cette menace de relégation ce week-end.
« Nous avons des ressources qui vont bien au-delà du club. Nous avons des actionnaires avec des fonds et du capital. Personne ne permettra au club d’être relégué. Nous n’avons pas de problème d’argent. C’est un problème de perception», a déclaré samedi le dirigeant.
Il a également précisé que la décision de la DNCG n’aura aucun impact sur les négociations de transfert des joueurs lors du mercato hivernal.
Fin de contrat pour Alexandre Lacazette, Anthony Lopes et Nicolas Tagliafico
Sans citer de noms, l’Américain compte beaucoup sur la résiliation des contrats de plusieurs joueurs très bien payés, comme Alexandre Lacazette, Anthony Lopes et Nicolas Tagliafico.
Tout en affichant son « respect » pour la DNCG, John Textor s’est dit « mal à l’aise » à l’idée que cette organisation « lui dicte comment conduire (ses) affaires ».
AFP
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