« Si on arrive au bout, avec toutes les dépenses que cela implique (hébergement, transport adversaire, billets d’avion, location Vélodrome, etc.)cette épopée européenne nous aura coûté environ 100 000 euros. En volley-ball, il n’y a pas de droits de télévision et il n’y a donc aucun moyen de gagner de l’argent en participant à une telle compétition. Mais c’est le prix de la visibilité, du rayonnement de Tourcoing sur la scène européenne. Et puis, jouer en Europe nous a permis de conserver Pablo Kukartsev, notre meneur, et de recruter des joueurs comme Michael Parkinson ou Ignacio Luengas. C’est une sorte de clé de voûte en matière de contrats. »
Pascal Lahousse, président du TLM, a rapidement fait les calculs. Pour Tourcoing, jouer en Europe est fondamental. Et pas seulement cette année, mais au fil du temps. Il faut dire que le club nordiste, actuel leader de la Ligue A, n’a plus joué depuis le 27 novembre 2018. Et pour cette équipe ambitieuse, qui visera clairement” un titre, au moins, sur la période 2026-2030 », ça faisait un moment.
« Si nous n’acceptons pas la fatigue… »
Mercredi dernier, les hommes de Dorian Rougeyron, admis à la compétition dès le huitième de finale aller, ont débuté leur parcours européen en Grèce par un précieux succès (2-3) face au Panathinaikos Athènes. ” Nous sommes à mi-chemin, mais le plus dur reste encore à faire », assure celui qui a déjà remporté la Ligue des champions en tant que joueur (2001), puis la Coupe CEV en tant qu’entraîneur (2014), toujours sous les couleurs de Paris.