Louis Burton, quand il dit, il le fait ! Refusant d’abandonner le Vendée Globe malgré un « bateau cassé et endommagé » pour reprendre ses mots, le skipper de Bureau Vallée a retroussé ses manches ce lundi, un peu moins de 36 heures après avoir constaté que son monocoque était fortement endommagé. fissuré à l’arrière.
“Il ne faut pas baisser les bras, c’est parti pour les réparations : l’idée est de se remettre en mode course”, a-t-il expliqué dans une vidéo. Pour son malheur, Malouin a la chance d’avoir un climat paisible : la mer est calme, la température extérieure est bonne.
Tout d’abord, Louis Burton a commencé par une longue séquence de ponçage à l’intérieur et à l’extérieur du bateau, il a ensuite découpé une petite zone sur le pont, avant d’insérer de la colle dans le nid d’abeille endommagé. Ensuite, il a préparé et appliqué des bandes de résine sur les zones fissurées.
“Ça ne craque plus, les fissures sont comblées”
Enfin, équipé d’un harnais de sécurité, il n’a pas hésité à aller travailler à l’extérieur de la coque… tout en continuant d’avancer en pilote automatique. Il a même utilisé ses lattes de grand-voile de remplacement pour installer deux attelles et ainsi reprendre les efforts longitudinaux de la coque. Lattes collées et boulonnées des deux côtés. Impressionnant !
“Nous avons retrouvé l’intégrité structurelle, ça ne grince plus, les fissures sont comblées : ça paraît rigide quand on marche sur le pont”, explique le solitaire, satisfait des réparations.