après l’enthousiasme de la génération dorée, que reste-t-il aux supporters des Diables Rouges ? – .

après l’enthousiasme de la génération dorée, que reste-t-il aux supporters des Diables Rouges ? – .
après l’enthousiasme de la génération dorée, que reste-t-il aux supporters des Diables Rouges ? – .

Les Diables Rouges débutent leur Euro 2024 ce lundi 17 juin face à la Slovaquie. Un grand moment pour les supporters qui attendent avec impatience ce type d’événement.
Même si ces derniers mois, on constate une légère baisse d’enthousiasme pour l’équipe nationale : moins de supporters dans les stades, moins d’attentes de résultats… Les supporters ont-ils été moins derrière leur équipe depuis le début ? de plusieurs stars et la fin de la génération dorée ? Croient-ils encore à un titre ? L’enthousiasme est-il vraiment moindre ?

En 2018, la Grand Place de Bruxelles est bondée de monde. La raison ? Les supporters des Diables Rouges célèbrent les résultats exceptionnels de l’équipe nationale à la Coupe du Monde. Cette année-là, la Belgique arrive en troisième position. L’apothéose de la génération dorée, dont Eden Hazard fut le héros. Mais 6 ans plus tard, lui et d’autres stars de l’équipe ont quitté l’équipe nationale. Les nouveaux Diables Rouges doivent à nouveau séduire et les supporters sont devenus exigeants.

C’est un sentiment général.

Dans le bar de « Baba », un supporter, on prépare l’Euro 2024 des Diables dont le premier match a lieu ce lundi 17 juin. Son groupe, « Les Diboulets liégeois », est prêt à rocker. Mais depuis quelques mois, on constate un ralentissement. “Il faudrait une ou deux très grandes victoires pour redonner espoir et remonter le moral des troupes.», explique Baba.

Le groupe organise également une série de voyages pour tous les matches de la Belgique. Remplir les autocars s’est avéré difficile. “C’est un sentiment général. L’engouement n’est plus là. Mais plus les matchs se rapprochent, plus la tension monte.», explique un autre supporter. “Il n’y a plus les mêmes stars. Mais je pense que nous avons de très bons joueurs. Je pense que nous allons faire un très bon Euro», espère ce même supporter.

Cette édition du concours se déroule près de chez nous, en Allemagne. La proximité permettra d’y accéder facilement, même si les ambitions ont été réduites. “La génération dorée ne nous a pas donné ce que nous voulions, c’est-à-dire un titre. Peut-être que cette génération nous surprendra, comme ce fut le cas par le passé« .

Une perte d’enthousiasme clairement visible

Ceux qui ne vont pas en Allemagne regarderont peut-être la compétition sur les différents écrans géants en Belgique. Par exemple, sur la place Dumon à Bruxelles. “Nous avons un peu plus de 5 000 mètres carrés», explique Olivier Dassy, ​​organisateur. En raison de la crise sanitaire et de la Coupe du monde en hiver l’année dernière, le dernier écran géant date de 2018, au moment du pic des Diables. Cette année, les organisateurs ont hésité avant de se décider.La perte d’enthousiasme, la nouvelle équipe… Nous avons longtemps hésité. Nous l’avons quand même fait parce que nous y croyons« .

Ces derniers mois, les supporters viennent moins au stade. Les qualifications pour l’Euro 2016 ont attiré en moyenne 41 330 supporters. Le stade était plein à chaque match. Pour l’Euro 2024, la moyenne est tombée à 32 160 supporters. “Cela est très visible au stade Roi Baudouin. On voit des allées et des stands complètement vides», indique Thierry Forton, supporter des Diables.

Nous avons mis la barre très haut.

La nouvelle équipe, mais aussi le coût de la vie et les adversaires des Diables expliquent en partie ce constat. Les supporters se sont également habitués à la victoire. “On a mis la barre très haut, on a l’habitude de passer les premiers tours. En tant qu’enfant gâté du football européen, il est normal que nous atteignions les demi-finales», explique Jean-Michel De Waele, sociologue du sport.

Malgré le changement d’équipe, Renaud reste un fervent supporter des Diables Rouges. Il participe à tous les déplacements et fait partie d’un comité qui représente les supporters au sein de la Fédération. Il remarque qu’un travail plus important reste à accomplir aujourd’hui. “Il faut reconstruire et re-séduire. Tous les deux ans, il y a une nouvelle équipe et donc de nouveaux visages à découvrir« .

L’Union redouble d’efforts

La Fédération a donc multiplié les actions ces derniers mois : entraînements avec du public, rencontres quasi privées avec les joueurs. Des opérations qui visent notamment… Remplir le stade. “C’est après la Coupe du monde 2018 qu’il a fallu redoubler d’efforts pour attirer dans le stade des supporters habitués au succès. Nous jouons aussi avec des équipes plus petites et le stade n’a pas changé. Ce sont pour moi les principales raisons de cette baisse d’enthousiasme.», explique Manu Leroy, directeur marketing de l’Union belge.

10.000 billets étaient en vente pour les Belges pour les trois matches de poules de l’Euro en Allemagne. Ils trouvent tous preneur, malgré cet enthousiasme essoufflé. Preuve que la passion pour les Diables n’est pas près de s’éteindre.

Football Diables Rouges Euro 2024

 
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